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Subventions de recherche

L’expertise professionnelle : un levier clé pour l’UdeS

Chantal Guindi (2e personne sur la rangée du bas) et quelques collègues professionnels et professionnelles au Service d'appui à la recherche, à l'innovation et à la création (SARIC), dont Daniel Letendre, Roxane Desjardins,  Anna Kwiatkowska, Julien Cadieux Genesse, Julie Coté-Gravel, Samia Mihoub et Jean-Philippe Carlos. La photo a été prise lors d'une visite de l'Association du personnel professionnel et administratif (APAPUS) au SARIC.
Chantal Guindi (2e personne sur la rangée du bas) et quelques collègues professionnels et professionnelles au Service d'appui à la recherche, à l'innovation et à la création (SARIC), dont Daniel Letendre, Roxane Desjardins,  Anna Kwiatkowska, Julien Cadieux Genesse, Julie Coté-Gravel, Samia Mihoub et Jean-Philippe Carlos. La photo a été prise lors d'une visite de l'Association du personnel professionnel et administratif (APAPUS) au SARIC.
Photo : Fournie

1er octobre 2024, 16 h tapantes. Le Fonds de recherche du Québec – Santé et le Conseil de recherches en sciences humaines clôturent leur période de transmission des demandes de financement. De son bureau situé au pavillon Irénée-Pinard sur le Campus principal, Chantal Guindi travaille sans relâche depuis plusieurs jours déjà à revoir en détail chaque dossier devant être soumis au nom de l’Université de Sherbrooke. Coordonnatrice aux opérations au Service d’appui à la recherche, à l’innovation et à la création, elle fait partie de ces personnes professionnelles indispensables à notre institution et dont le travail mérite d’être souligné.

La connaissance approfondie des exigences des organismes subventionnaires, des processus administratifs et des exigences institutionnelles permet aux personnes chercheuses que Chantal accompagne de se concentrer sur leur expertise scientifique, mais, surtout, de maximiser leurs chances d’obtenir un soutien financier.

« Notre travail, dans le fond, c’est de s'assurer que la demande est dans le meilleur état possible pour être financée, mais aussi, si elle est financée, pour que ça soit le plus facile possible à administrer pour le professeur ou la professeure, raconte la professionnelle détentrice d’une maîtrise en administration des affaires et d’un doctorat en immunologie, tous deux de l’Université de Sherbrooke.  Après être passé entre nos mains, le projet s'en va aux finances ou encore à notre division des contrats si une entente a besoin d'être signée .»

« C'est tellement plus simple lorsque l'on travaille en collaboration. »

« Sincèrement, c'est tellement plus simple lorsque l'on travaille en collaboration avec le prof-chercheur dès le départ, enchaîne la professionnelle. Par la suite, tout coule simplement; les contrats, les budgets, etc. »

Travailler sous pression

Ce travail de révision des coordonnateurs et coordonnatrices aux opérations du SARIC est exigeant et stressant à la fois. Il est en effet monnaie courante pour ces spécialistes de l’administration de la recherche de devoir analyser en détail plusieurs dizaines de documents dans le dernier droit avant leur soumission à un organisme subventionnaire. Les périodes de pointe sont nombreuses, particulièrement l’automne, mais de plus en plus le reste de l’année également.  Seulement l’automne dernier, pas moins de 422 demandes ont été revues entre septembre et décembre 2024 par l’équipe des subventions.

«On tente de ne pas être à la dernière minute et d’échapper des choses. Si on transmet des documents avec des erreurs ou s’il manque des pièces, on n’aide personne et on nuit à la réputation de l’Université, souligne celle qui est en poste au SARIC depuis bientôt huit ans. C’est pourquoi, nous avons mis en place trois scénarios d’accompagnement permettant le traitement adéquat et optimal de toutes les demandes.»

Scénarios d'accompagnement

Le premier scénario propose un accompagnement complet par l’équipe du SARIC, incluant plusieurs relectures, du temps pour poser des questions et discuter des meilleures stratégies à adopter, la révision du curriculum vitae, de la programmation de recherche, du budget et des contributions internes et externes.

Lorsque la personne chercheuse opte pour second scénario, elle reçoit un accompagnement sommaire, sans aller-retour, mais tout aussi pertinent. Dans ce cas, par contre, les sections portant sur l’équité, la diversité et inclusion ainsi que celles sur la gestion des données de recherche ne sont pas analysées.

«On engage l’Université dans chaque demande.»

Finalement, le troisième scénario repose sur un accompagnement minimal où seule la validation de la conformité de la demande est effectuée. Cette validation est obligatoire et régie par des normes strictes imposées par les organismes subventionnaires.

«Même avec le dernier scénario, nous avons besoin de temps pour effectuer correctement notre travail. Je ne peux pas simplement transmettre sans faire de vérifications parce qu’on engage l’Université dans chaque demande, on engage les ressources financières. Tous ces éléments peuvent prendre beaucoup de temps, ne serait-ce que pour obtenir une signature à la fin.»

Partager la réussite

En définitive, il faut se rappeler qu’une partie du mérite revient aux personnes professionnelles dans la place qu’occupe l’Université de Sherbrooke comme l’une des plus grandes institutions au pays au niveau de la recherche. Pour l’année financière 2022-2023, les revenus de recherche se sont élevés à 240,3 M$, revenus obtenu avec l’aide d’acteurs de l’ombre comme Chantal Guindi.


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