Mieux protéger les plantes à valeur économique dans le Parc National d'Ifrane

L'écologie peut vous mener loin ! C'est ce que constate Caroline Marcotte, étudiante à la maîtrise en biologie avec un cheminement de type cours en écologie internationale. Bien installée à Azrou dans les montagnes du centre du Maroc avec deux de ses collègues, elle effectue présentement un stage de 6 mois qui fait partie intégrante de son programme.

Loin de constituer un sujet d'études théorique, le projet de stage de Caroline vise des objectifs très concrets, soit de recenser les espèces végétales qui sont récoltées à des fins d'usage médicinal ou aromatique par la population vivant dans le Parc National d'Ifrane et d'en estimer le degré de vulnérabilité à l'exploitation commerciale ou artisanale.

Sur son blogue (stageaumaroc2011.over-blog.com), Caroline explique : « Mon mandat est de faire le diagnostic des plantes aromatiques et médicinales qui sont récoltées... Pour ce faire je dois d'abord faire des entrevues avec la population locale, les cueilleurs, les revendeurs, etc. Puis, éventuellement, je devrai faire l'inventaire des plantes ciblées pour déterminer leur état (surexploité ou pas, etc.). C'est un sujet qui m'intéresse beaucoup et j'ai l'impression d'avoir déjà appris plein de choses! ».

Les données recueillies dans le cadre de son stage et les conclusions qu'elle en tirera auront des retombées immédiates car elles serviront aux autorités du parc national dans le choix mesures de conservation, d'abord pour les espèces de plantes qui auront été identifiées comme à risque mais aussi pour l'ensemble de celles touchées par des activités de cueillette.