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Le biologiste Vincent Careau, lauréat en sciences naturelles et génie

Un travail exceptionnel honoré à la 11e remise des Prix de la meilleure thèse

En l'absence du lauréat Vincent Careau, le vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences, Claude Spino (à droite), reçoit le prix pour le secteur Sciences et génie des mains du vice-recteur à la recherche, Jacques Beauvais.
En l'absence du lauréat Vincent Careau, le vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences, Claude Spino (à droite), reçoit le prix pour le secteur Sciences et génie des mains du vice-recteur à la recherche, Jacques Beauvais.
Photo : Michel Caron

Les auteurs de trois thèses exceptionnelles, dont un biologiste de la Faculté des sciences, ont été honorés par l'Université de Sherbrooke, le 11 mai, dans le cadre du Congrès de l'Association francophone pour le savoir (ACFAS).

L'Université octroie les Prix de la meilleure thèse de doctorat depuis maintenant 11 ans. Décernés conjointement par le vice-rectorat aux études et le vice-rectorat à la recherche, ces prix mettent en lumière le caractère exceptionnel d'une thèse de doctorat réalisée à l'UdeS dans chacun des trois grands secteurs de la recherche et de la création, à savoir les sciences naturelles et le génie, les lettres et les sciences humaines et sociales, et les sciences de la santé.

Les trois principaux critères de ce concours sont les retombées et impacts de la thèse, la reconnaissance par le milieu scientifique de l'originalité et de l'importance de la contribution et l'insertion professionnelle dans une carrière scientifique. Les lauréats reçoivent une somme de 1500 $, en plus d'avoir l'occasion de représenter l'UdeS aux concours québécois et canadien des meilleures thèses.

Vincent Careau, lauréat en sciences naturelles et génie

Vincent Careau, docteur en biologie de l'Université de Sherbrooke
Vincent Careau, docteur en biologie de l'Université de Sherbrooke
Photo : Michel Caron

Dans le secteur Sciences naturelles et génie, le Prix de la meilleure thèse a été décerné à Vincent Careau, de la Faculté des sciences, pour sa thèse Déterminants écologiques biodémographiques et comportementaux des dépenses énergétiques chez les mammifères. Cette thèse a été réalisée sous la direction conjointe des professeurs Fanie Pelletier et Denis Réale.

Dans cette thèse, Vincent Careau s'est posé la question suivante : est-ce que les différents niveaux de dépenses énergétiques observés entre les individus sont associés à leur type de personnalité? Étant le premier à étudier les aspects énergétiques des différents types de personnalité, il a porté un regard nouveau sur un champ de recherche actif depuis une centaine d'années : l'énergique, ou l'étude du «feu de la vie». La personnalité devrait être reliée aux dépenses énergétiques puisque l'exploration, l'agressivité et l'activité sont des comportements énergiquement coûteux. En retour, l'expression de ces comportements permet généralement d'acquérir plus d'énergie.

Vincent Careau a testé l'hypothèse d'un lien personnalité-métabolisme à l'aide de plusieurs modèles d'études, en laboratoire et sur le terrain, et ce, à des niveaux différents de variation biologique (individus, races, espèces). L'éclectisme de sa thèse la rend probablement aussi originale qu'elle en complique les choses au moment de tirer une conclusion générale.

Alors qu'il a testé la même hypothèse à plusieurs reprises, Vincent Careau a obtenu des résultats différents en fonction des modèles d'études, ce qui révèle la complexité de la relation personnalité-métabolisme.

Vincent Careau poursuit présentement des études postdoctorales à l'Université de la Californie.

Les deux autres lauréats sont Sylvie Beaudoin, en sciences humaines et sociales et Sylvie Girard, en sciences de la santé. La description de leurs sujet de recherche est accessible par le lien vers l'article complet.


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