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Discours des porte-paroles de faculté : rappeler à ses condisciples la valeur de l’UdeS

Des parcours au-delà des diplômes

Les diplômées et diplômées 2013 ont franchi une étape importante de leur vie, le 21 septembre.
Les diplômées et diplômées 2013 ont franchi une étape importante de leur vie, le 21 septembre.

Photo : Michel Caron

Neuf diplômées et diplômés de l’UdeS ont pris la parole aux cérémonies facultaires de la collation des grades 2013 du 21 septembre. Sur scène, un porte-parole par faculté s’est adressé aux dignitaires, parents et condisciples pour raconter une histoire significative, sa vision de ses études ou encore ses souvenirs d’une période importante de sa vie. Les diplômés ont souligné à leur manière les souvenirs de leur passage à Sherbrooke. Fierté, nostalgie, reconnaissance et humour étaient de la partie! Nous vous présentons ici quelques extraits de ces discours qui font prendre conscience de ce que représentent les différentes étapes que traverse une étudiante ou un étudiant durant son séjour à l’UdeS.

La première d’entre elles, inévitable pour la plupart des nouveaux arrivants à l’Université : la découverte d’un nouvel environnement, d’une nouvelle ville : Sherbrooke! Pour Francis Grignet, diplômé de la Faculté de droit : «L’emplacement de notre campus en a amené beaucoup à quitter le nid familial pour la première fois. Un tel changement peut sembler difficile, mais c’est loin d’être le cas lorsqu’on fait son entrée dans une institution aussi dynamique et humaine. On a entendu souvent qu’à l’UdeS, "La vie fait partie du programme". A posteriori, je dois dire que cette phrase dépeint à merveille notre nouvelle alma mater; ici, on a appris plus qu’une discipline, on a appris à vivre.»

Dans le cheminement d’un étudiant, le soutien des professeurs, condisciples et amis est important. Catherine Roy, diplômée de la Faculté des sciences, a tenu à remercier ceux qu’ils l’ont accompagnée tout au long de son parcours. «Ce diplôme, nous ne l’aurions pas obtenu sans la qualité de l’enseignement de nos professeurs, a-t-elle dit. À l’UdeS, nous avons la chance d’avoir des profs accessibles, dévoués et qualifiés mais surtout incroyablement passionnés par leur domaine. Merci. Et comment passer au travers de cette étape sans le support de nos parents et de nos familles? Ces gens qui veulent en tous points nous voir réussir, qui nous conseillent, nous épaulent, nous écoutent et nous supportent dans nos décisions, nos échecs et nos réussites. Merci pour vos conseils, pour votre écoute et pour votre soutien.»

Travailler tout en étudiant, c’est important, et lorsqu’on peut le faire dans le cadre de sa formation, comme le permet le régime coopératif, c’est un net avantage. Vincent Côté, de la Faculté d’administration, en a fait mention dans son discours : «Quand je parle du régime coopératif, c'est loin d'être simplement un stage de quatre mois dans une grosse entreprise. C'est "renforcir" son cv pour se démarquer des autres, c'est apprendre à s'intégrer dans différents milieux professionnels, c'est faire le point entre ce que l'on veut faire et surtout ce que l'on ne veut pas faire plus tard, et finalement, c'est terminer son bac avec des références solides et même, dans certains cas, des opportunités de carrière.»

En ce jour important, Maxime Courchesne, nouvellement diplômé de la Faculté des lettres et sciences humaines, ne pouvait passer sous silence la passion qui anime chaque étudiante et étudiant : «Bien différents les uns des autres, nous sommes tous unis par la même passion. Cette passion qui nous colle à notre chaise autant que la chaleur dans les locaux d’informatique en plein été. Cette passion commune pour un avenir reluisant et une carrière propre à chacun d’entre nous.»

Autonomie, confiance et maturité, voilà des qualités que le diplômé de la Faculté de génie Vincent Monette a su acquérir tout au long de son cheminement académique : «Derrière toutes les heures d'étude, les théorèmes, les équations et les principes qu'on nous a enseignés, l'Université nous a appris à nous adapter, à savoir comment assimiler de la nouvelle matière et comment se questionner sur ce que l'on ne maîtrise pas totalement. C'est le point culminant de cette formation qui nous amène ici aujourd'hui, qui nous permet de nous regarder et de voir ce que nous sommes devenus.»

Vient ensuite l’accomplissement de la fin des études, comme en a fait mention Mathieu Viau, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé : «L’obtention de notre diplôme représente l’aboutissement de nombreuses années d’effort et de travail, des années merveilleuses qui nous auront permis de nous accomplir autant sur le plan personnel qu’intellectuel. En 2013, il va de soi que l’obtention d’un diplôme ne constitue pas la fin de notre apprentissage, tant les défis qui nous attendent sont nombreux dans le domaine de la santé.»

Ce sentiment d’accomplissement, Marjolaine Anctil, qui diplôme de la Faculté de théologie et d’études religieuses après une réorientation de carrière, le ressent fièrement et en a témoigné devant ses condisciples : «C'est l'aboutissement de ce cheminement personnel qui m'amène, moi, Marjolaine Anctil, à m'adresser à vous, diplômés de la cohorte 2013. C'est avec beaucoup d'émotion que je joins ma voix à la vôtre pour exprimer le profond et palpable sentiment de fierté qui nous habite en ce jour de la remise des diplômes. Ce diplôme vient couronner de façon concrète le fruit de nos efforts et notre détermination à réaliser nos aspirations les plus profondes, au-delà des longues heures de travail et, parfois, des moments de doute qui ont jalonné notre itinéraire vers la réussite.»

S’impliquer fait partie de l’ADN des étudiantes et étudiants de l’UdeS, comme en témoigne Kryshna Martineau, diplômée de la Faculté d’éducation physique et sportive : «Si j’avais à résumer mon passage à l’UdeS en trois mots, je dirais d’abord implication; je pense entre autres aux divers comités de la Faculté, aux événements sportifs organisés et à l’esprit de communauté de partage à développer. Ensuite, passion, parce que celle-ci constitue le pilier de l’envie de s’investir dans son domaine en participant aux congrès et en partageant la flamme qui nous anime grâce à nos enseignements. Et finalement, plaisir, puisque le sourire et la bonne humeur sont le miroir de notre état d’esprit.»

Ce qui se dégage des discours de tous les porte-paroles, Fanny Mercier-Langlois, de la Faculté d’éducation, l’a bien résumé : «En prenant du recul, on réalise rapidement que c’est bien plus qu’un bout de papier qui nous restera de ces dernières années. Ce sont les rencontres enrichissantes, les amitiés développées et l’épanouissement de soi qui rendent cette expérience universitaire inoubliable.»

La collation des grades 2013 a réuni près de 10 000 personnes sur le Campus principal de l’UdeS le 21 septembre.