Aller au contenu

Mark Vellend devient Fellow de la Ecological Society of America

Le professeur Mark Vellend
Le professeur Mark Vellend
Photo : Michel Caron - UdeS

Le professeur Mark Vellend du Département de biologie de l’Université de Sherbrooke reçoit la prestigieuse désignation de Fellow de la Ecological Society of America (ESA) pour ses contributions cumulatives dans la science de l’écologie. Cette reconnaissance est attribuée aux scientifiques qui ont apporté une contribution exceptionnelle en écologie, soit à la recherche et à la découverte en écologie, à la communication, à l’éducation, à la pédagogie, à la gestion et aux politiques.

L’ESA a établi son programme en 2012 dans le but d’honorer ses membres et de soutenir leur compétitivité. Les Fellows sont élus à vie.

Au cours des vingt dernières années, Mark Vellend a fait des contributions à trois sous-domaines de la science de l’écologie. Il a étudié entre autres comment la diversité végétale change au fil du temps, comment les théories en biologie évolutive et en écologie des communautés pourraient être synthétisées et de quelles façons l’histoire des paysages et les changements environnementaux pourraient influencer les communautés végétales. Ce sont ces recherches qui lui ont valu d’être nommé Fellow de la ESA.

« Je suis très honoré de recevoir cette désignation. Je vois la liste des scientifiques qui ont déjà eu la même reconnaissance, et je suis très content de figurer parmi eux, d’être considéré sur la même liste », partage le professeurVellend.

Et ce n’est pas la première fois que les travaux de recherche du professeur Vellend sont reconnus. Effectivement, ce biologiste a reçu plusieurs autres prix et désignations, notamment le prix W.S. Cooper de la ESA en 2015 et le prix E.W.R. Steacie du CRSNG en 2016 pour son approche à la recherche.

Sur les recherches du Pr Mark Vellend

Mark Vellend enseigne au Département de biologie de l’Université de Sherbrooke depuis 2011. Son site de recherche principal est au Parc national du Mont-Mégantic, où il étudie les changements climatiques et la réaction des plantes à ces changements avec ses étudiants et post-doctorants. « Il y a un beau gradient climatique entre la forêt feuillue et la forêt boréale à haute élévation. On étudie toutes sortes de questions concernant les limites des distributions des espèces grâce à d'anciennes bases de données ainsi que nos observations aujourd’hui », confirme-t-il.

De plus, son équipe est responsable de faire des inventaires au sol afin de calibrer des images pour le Canadian Airborne Biodiversity Observatory (CABO). Ce projet de cinq ans consiste à faire des observations par drones et avions à l’aide de la réflectance de la végétation. L’intérêt de cette recherche de longue haleine est de savoir si l'on peut observer des espèces végétales à travers des images aériennes.


Informations complémentaires