Une initiative du RECSUS
Des ateliers sur les vaccins dans les écoles pour contrer la désinformation
Le Comité Promo Science, faisant partie du regroupement étudiant des chercheurs et chercheuses en sciences de l’Université de Sherbrooke (RECSUS) s’est donné comme mission de promouvoir la science et d’assurer son rayonnement. Comme les activités habituellement en présentiel ne pouvaient avoir lieu faute de la COVID-19, des membres du regroupement ont toutefois su tourner cette situation à leur avantage.
Provenant de Jorge Alfonso Léon Machado, président du Comité Promo Science du RECSUS et doctorant en biologie moléculaire et cellulaire, l’idée de donner des ateliers dans les écoles secondaires afin d’informer les jeunes sur les vaccins à ARN et à ADN s’est rapidement concrétisée. Avec l’aide d’Andréa Courcy, attachée à la promotion de la science au RECSUS et étudiante au baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire, il a d’abord approché les écoles secondaires afin de tâter le pouls. Après avoir reçu des réponses positives dès les jours suivants, ils ont décidé d’emboîter le pas afin de mettre leur projet sur pied.
Les vaccins à ARN et à ADN de la COVID-19 sont un sujet chaud et des informations de toutes parts fusent sur les réseaux sociaux, créant un contexte favorable à la désinformation. En choisissant de donner ces ateliers dans les écoles secondaires, l’objectif de l’équipe du RECSUS est d’éduquer les jeunes sur les vaccins, tout en les intéressant à la science.
On voulait contrer la désinformation et avoir un discours plus accessible. On s’est dit que de seulement faire plus de publications sur les réseaux sociaux, ça ne fonctionnait pas vraiment, donc on s’est dit : “On va aller rencontrer les élèves!” La raison pour laquelle on a décidé d’aller voir les jeunes du secondaire, c’est qu’ils vont rentrer chez eux et vont en parler à leurs parents et à leur famille.
Andréa Courcy, attachée à la promotion de la science au RECSUS et étudiante au baccalauréat en biologie moléculaire et cellulaire
Le tout premier atelier a eu lieu, et l’équipe a été agréablement surprise par la réaction des élèves et des enseignants. « Les élèves ont embarqué et les profs en ont profité pour faire des liens avec la matière. Le format conversation que les ateliers permettent est vraiment intéressant parce que les jeunes peuvent poser leurs questions; l’information ne va pas seulement dans un sens », indique Andréa.
La discussion a aussi permis de défaire les premières impressions que les élèves pouvaient avoir quant aux vaccins. « Certains élèves avaient des préjugés, mais ils n’étaient pas braqués sur leur position, donc en parlant avec eux et en leur expliquant, ils ont compris le fonctionnement et la science derrière les vaccins », explique Andréa.
Pour la suite des choses, les ateliers se poursuivront dans les différentes écoles secondaires de la région de Sherbrooke, et ce, jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il se pourrait même que l’équipe se rende dans les cégeps. À suivre!