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122 anges gardiens sur les campus grâce au programme Pairs aidants

122 pairs aidants interviennent au quotidien pour améliorer la qualité de vie en milieu de travail.
122 pairs aidants interviennent au quotidien pour améliorer la qualité de vie en milieu de travail.
Photo : Michel Caron

Un milieu qui se prend en main et qui tend la main : cette formule résume bien la philosophie du programme des Pairs aidants, qui entame sa 3e année d’activité à l’UdeS. Dans chaque unité de travail, des personnes choisies par leurs collègues sont outillées pour déceler les personnes susceptibles de vivre des difficultés personnelles, pour prêter une oreille attentive auprès d’eux et pour les guider vers des ressources appropriées. Cette année, 25 nouvelles recrues viennent de joindre les rangs du programme, qui regroupe 122 pairs aidants actifs au sein de différentes unités de travail. Parmi eux, on retrouve une trentaine de gestionnaires et de professeurs.

«Le but ultime du programme est d’améliorer la qualité de vie au travail du personnel de l’UdeS par la contamination positive», explique la responsable du programme, Lucie Gauthier, psychologue au Service de psychologie et d’orientation. «Nous visons maintenir un réseau d’entraide efficace dans le milieu, dans lequel les employés, choisis par leurs pairs, se préoccupent du maintien et de la promotion de la santé psychologique de même que de favoriser l’entraide, la collaboration et la reconnaissance.»

Recharger la batterie

Un sain climat de travail est une responsabilité collective que chacun peut contribuer à améliorer par une bonne attitude et un esprit d'ouverture. Des gestes simples peuvent aider à mettre un peu de soleil dans l'existence d'autrui : un sourire, un coup de pouce, une remarque compatissante ou un remerciement peuvent changer le cours d'une journée… et même d'une vie.

Les pairs aidants sont là pour favoriser une telle attitude entre collègues dans un esprit de prévention. «Les pairs aidants peuvent avoir un magnifique impact en devenant des agents de promotion d’entraide, de collaboration et de reconnaissance. On tente de miser le plus possible sur les forces, le positif et le merveilleux de la vie. Ils agissent comme des chargeurs de batterie!» illustre Lucie Gauthier.

Et quand la situation le commande, les pairs aidants sont formés pour détecter des signes de détresse chez un collègue, et intervenir de manière plus spécifique. «Les pairs aidants sont encadrés et outillés pour faire des interventions constructives auprès de leurs collègues; ils sont en mesure de créer un lien de confiance minimal, d’aider à préciser les ingrédients en cause dans la problématique, de mettre le collègue en contact et en confiance avec ses ressources personnelles et de soutenir le collègue dans ses démarches d’aide au besoin.»

Une formation adaptée

La formation initiale d’une journée offerte aux nouveaux pairs aidants les amène à acquérir des connaissances et des habiletés liées à leur rôle. Cette formation vise à optimiser et à bien encadrer leurs habiletés naturelles. Environ quatre à cinq fois par année, des rencontres d’échanges en petits groupes permettent aux pairs aidants de partager leurs expériences respectives, de suivre des activités de formation continue et de s’entraider. Ces rencontres leur offrent le support et le soutien dont ils ont besoin pour bien remplir leur rôle. Les pairs aidants ont aussi accès à une formation sur la prévention du suicide avec l’organisme JEVI.

Ce 11 février, les pairs aidants suivront une formation en synergologie, soit la communication non verbale, pour mieux percevoir, décoder et savoir intervenir. Il s’agit de la première fois depuis le début du programme que tous les pairs aidants seront réunis.


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