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Transformation et résistance des savoirs autochtones par la création, à l’ère numérique

Date :
Lundi 7 avril 2025
Heure :
De 16 h 30 à 18 h 
Type :
Conférences et séminaires
Lieu :
Espace Anne-Hébert (A3-330), Faculté des lettres et sciences humaines, Campus principal
Coût :
Entrée libre

Caroline Nepton Hotte est professeure régulière au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Photo : Fournie
Description : Une conférence de Caroline Nepton Hotte, organisée dans le cadre du cours ART212 - L’art du 20e siècle (offert au certificat en arts visuels).

« Le développement des systèmes d’IAG peut affecter l’ensemble des droits humains, mais les atteintes aux droits culturels sont généralement méconnues ».

Les dispositifs numériques sont appréciés dans nos communautés, dans nos musées, pour leur capacité à mettre en valeur nos objets traditionnels, mais aussi dans la cartographie de nos territoires pour en améliorer la protection. Mais le développement des Intelligences artificielles génératives (IAG) – dont les coûts humains, environnementaux et économiques sont démesurés – sont en porte-à-faux avec les protocoles et les valeurs propres à nos communautés autochtones. Ces plateformes doivent-elles et peuvent-elles être décolonisées? Si oui, comment? Nous sommes déjà, à divers degrés, témoins des impacts de ces outils. Aujourd’hui, des femmes, artistes et chercheuses autochtones participent à la conversation.

Richer, I. et Varin, C. (2024). «Intégrer la diversité culturelle dans les instruments relatifs à l’encadrement de l’IA. Vers une technologie culturellement responsable?» dans Intelligence artificielle, culture et médias. Guèvremont, V. et Brin, C. (dir.) Presses de l'Université Laval. p. 412

Caroline Nepton Hotte est professeure régulière au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Membre de la communauté ilnue de Mashteuiatsh, au Québec, elle s’intéresse depuis plus de vingt ans aux questions autochtones, particulièrement aux enjeux concernant les femmes des Peuples autochtones. Dans ses recherches, elle s’inspire des études sur les épistémologies autochtones pour documenter les pratiques des Autochtones en art visuel, particulièrement celles des femmes à l’ère numérique. Elle poursuit ses réflexions relativement à l’émergence des intelligences artificielles génératives afin de documenter, d’une part, les failles et les inégalités numériques en adoptant une perspective intersectionnelle, mais aussi les actes de résistances et d’affirmation actuels des souverainetés visuelles autochtones.