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Explorer la kinésiologie

Valérie Caillé, Alexandre Aubé, Julien Laflamme et Marie-Audrée Murphy Desjardins sont quatre des membres du groupe derrière le projet Kinbook, une page Facebook sur la kinésiologie.
Valérie Caillé, Alexandre Aubé, Julien Laflamme et Marie-Audrée Murphy Desjardins sont quatre des membres du groupe derrière le projet Kinbook, une page Facebook sur la kinésiologie.
Photo : Michel Caron

Que ce soit la prévention des blessures sportives et des maladies chroniques ou bien encore la promotion des saines habitudes de vie, les kinésiologues traitent un large spectre de problèmes de santé. Méconnue de la population, cette profession gagne à être découverte.

Le 12 avril aura lieu le 1er Salon de l’activité physique à Sherbrooke, à l’Hôtel Times. Cet événement est l’un des projets lancés par deux groupes de finissantes et de finissants du baccalauréat en kinésiologie de l’Université. Le second groupe propose des vidéos et des articles informatifs conçus par les finissants et mis à la disposition de la population grâce à une page Facebook.

Démystifier la profession

Le Salon a pour but de promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie et surtout, de parler de la profession de kinésiologue et des champs d’intérêt qui y sont liés. «Il y a un manque en région pour la promotion de la santé, estime Guillaume Filiatrault, l’un des organisateurs du projet. Un salon comme le nôtre, c’est plus interactif que les dépliants ou les ouvrages techniques. C’est plus concret et ça intéresse les gens.»

Conférences, kiosques d’exposants et ateliers interactifs devraient joindre les plus jeunes comme les plus âgés. «On veut montrer qu’il y a une belle variété de services et d’activités à Sherbrooke», ajoute ce futur kinésiologue. De la compagnie Chlorophylle à EnjoyYoga aux kiosques d’entraînement en parcours (CrossFit), les adeptes de sport seront servis. Et pour ceux qui voudront se croire un instant dans un X-man race, il y aura des ateliers comprenant des parcours à obstacles et différents défis.

Interaction en ligne

Un projet 2.0 est aussi amorcé : la création d’une page Facebook, appelée Kinbook. En tout, quatre vidéos et onze articles de blogue apparaîtront sur cette page. «Nous désirons rendre accessibles nos compétences et notre savoir aux gens. La majorité de la population active se retrouve maintenant sur Facebook : c’est donc un excellent moyen de la joindre et de l’informer», explique Alexandre Aubé, l’un des membres du projet.

Le Kinbook sert aussi de plateforme d’échange en permettant aux abonnés de poser des questions aux membres du projet. Un moyen efficace d’aider les gens sans qu’ils aient besoin de se déplacer. «Un comité se charge de répondre aux questions par un processus de sélection et de validation. Ce volet est important, car on crée une relation avec les abonnés. C’est plus dynamique et les gens font réellement partie du projet», dit Valérie Caillé, finissante en kinésiologie.

Bien que le projet ait débuté le 17 mars, il connaît déjà un franc succès. Il se terminera le 10 avril, et les organisateurs souhaiteraient le voir se poursuivre à la fin de leur mandat. Ceux-ci espèrent qu’un organisme puisse prendre le relais de la gestion de la page et du contenu afin d’en assurer la pérennité.


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