Espace et territorialité comme vecteurs de la mémoire seigneuriale : plus qu’une identité familiale?
L’identité seigneuriale au Québec se nourrit de mémoires transmises par différents acteurs, qu’il s’agisse des familles d’ascendance seigneuriale, des acteurs locaux engagés dans la diffusion ou la préservation de l’histoire, d’aînés porteurs de mémoire ou encore d’institutions autrefois propriétaires de seigneuries.
Les récits évoqués par les témoins rencontrés confirment l’attachement à la terre et à ses repères; ils se nourrissent fortement des paysages, de la nature et des cours d’eau et, plus largement, d’un esprit des lieux qui constitue sans aucun doute l’un des vecteurs qui alimente la mémoire « seigneuriale ».
Cette identité propre à l’histoire de l’espace seigneurial laurentien, marquée par la persistance de cette institution bien au-delà de son abolition (1854), façonne en partie les identités locales. À travers l’exemple de la famille Cann, descendants des seigneurs Campbell, du Bic, le film révèle une identité qui est plus qu’une « histoire de famille ».
Réalisation : Stéphanie Lanthier
Entrevues : Benoît Grenier
Assistant à la recherche et à la technique : Michel Morissette