Recherche interdisciplinaire innovante contre le cancer à l'IRCUS
Quatre nouvelles équipes de recherche reçoivent une subvention de 25 000 $
Dans le cadre de l'Opportunité de subventions pour la recherche sur le cancer IRCUS 2023, qui vise à structurer la recherche interdisciplinaire synergique et innovante, quatre nouvelles équipes interdisciplinaires ont reçu un financement de 25 000 $. Cette aide financière leur permettra de réaliser leur projet de recherche ayant un fort potentiel d’impact pour les personnes touchées par le cancer.
En s’appuyant sur de nouvelles collaborations interdisciplinaires, ces 14 professeures-chercheuses et professeurs-chercheurs de l'IRCUS ont relevé le défi de développer des projets de recherche innovants et pertinents qui permettront de soutenir la mission de l’IRCUS.
Professeur François-Michel Boisvert, directeur scientifique de l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Sherbrooke (IRCUS)
LRH-1, une cible thérapeutique pour le cancer colorectal à haut risque de récidive
Le chercheur principal, Nicolas Gévry, du Département de biologie de la Faculté des sciences, réalisera son projet de recherche avec les cochercheurs Marilyne Labrie et François Boudreau, du Département d'anatomie et biologie cellulaire de la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS). Ce projet permettra de comprendre le rôle de la protéine LRH-1 dans le cancer colorectal à haut risque de récidive, en plus de proposer de nouvelles stratégies thérapeutiques la ciblant.
Développement d'un virus oncolytique exprimant le super activateur NLRC5 (NLRC5-SA) pour le cancer
Le chercheur principal, Subburaj Ilangumaran, de la Faculté de médecine et des sciences de la santé (FMSS), réalisera son projet de recherche avec les cochercheurs Taha Azad, du Département de microbiologie et d’infectiologie de la FMSS, et Ayman Oweida, du Département de médecine nucléaire et radiobiologie de la FMSS. Ce projet permettra de déterminer la faisabilité d’apporter NLRC5 aux tumeurs efficacement et de façon sécuritaire, afin de les rendre sensibles à l’immunothérapie.
VCAM-1 peut-il être un biomarqueur pour guider l’immunothérapie?
Le chercheur principal, Martin Lepage, du Département de médecine nucléaire et radiobiologie de la FMSS, réalisera son projet avec les cochercheurs Brigitte Guérin et Ayman Oweida, du Département de médecine nucléaire et radiobiologie de la FMSS, et Dr Laurent Fradet, du Département de chirurgie de la FMSS. Ce projet permettra de déterminer si la protéine VCAM-1 peut prédire la réponse à l’immunothérapie et de développer des traceurs d’imagerie TEP pour la visualiser et la quantifier.
Interactome d'ICOSL pour mieux comprendre l'immunothérapie dans l'os
La chercheuse principale, Dre Sophie Roux, du Département de médecine de la FMSS, réalisera son projet de recherche avec les cochercheurs Marie Brunet, du Département de biochimie et génomique fonctionnel de la FMSS, Nathalie Faucheux, du Département de génie chimique et de génie biotechnologique de la Faculté de génie, et le Dr Michel Pavic, du Département de médecine de la FMSS. Ce projet mènera à une meilleure compréhension de la réponse des ostéoclastes lors du processus tumoral et des traitements d'immunothérapie, dans le but de réduire les dommages osseux associés au cancer.