Aller au contenu

Foire aux questions

Politique linguistique

Le français est la langue utilisée dans les documents officiels de l’Université ainsi que dans ses communications, aussi bien internes qu’externes.

Le nom de l’Université de Sherbrooke est toujours désigné en français que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Québec.

Le français est la langue exclusive des certificats, attestations d’études, diplômes et relevés de notes décernés par l’Université. Cependant, une alternative existe.

L’Université favorise l’utilisation du français dans les notes de cours remises à l’étudiante ou à l’étudiant incluant la terminologie du domaine.

Plus d’informations

Les messages d’accueil enregistrés sur un répondeur téléphonique ou une boîte vocale doivent être en français. S’il est nécessaire d’offrir un message d’accueil dans une autre langue, il doit être fait en français et, ensuite, dans une autre langue.

Le français est la langue des travaux, présentations orales et examens à tous les cycles universitaires.

L’usage d’une autre langue lors d’activités d’enseignement est seulement permis dans quelques contextes précis.

L’Université recommande le respect de la rédaction inclusive dans la rédaction des textes et des documents officiels.

Ayant pour objet la valorisation de l’emploi et de la qualité du français, elle traite des aspects touchant la langue de communication et de l’administration de l’établissement, la langue de travail, la langue de l’enseignement et de la recherche, la qualité et la maîtrise du français par la communauté universitaire ainsi que la mise en œuvre et le suivi de la politique.

Rédaction inclusive

Les pratiques de rédaction que l'Université se donne s’inscrivent dans le cadre évolutif de la langue française et permettent des textes clairs, lisibles et intelligibles.

  • ​​​​​L’utilisation de néologismes est à proscrire puisqu’elle peut nuire à la compréhension des textes.
  • De même, toutes les formes tronquées, y compris par l’utilisation du point médian (étudiant(e)s; étudiant/es; étudiantEs; étudiant·e·s; etc.) ne sont pas acceptables. Elles sont constituées de la forme masculine écrite au long, et d’une ou de quelques lettres pour indiquer le féminin, ce qui est insuffisant pour témoigner de la présence des femmes. Quand on féminise, il faut écrire le mot en entier.

Ces formes présentent des problèmes d’encodage et de décodage, notamment pour les personnes dyslexiques. De plus, elles peuvent nuire à la lisibilité, sont difficilement prononçables et posent problème lors de la lecture par un logiciel de reconnaissance.

La simplicité est donc de mise, en gardant en tête qu’il n’existe pas de formulation unique qui satisfasse tous les groupes concernés. À titre d’exemple, des personnes non binaires ne se sentent pas incluses dans les doublets (les étudiants et les étudiantes) qui peuvent apparaître polarisants, et des femmes se sentent invisibilisées par l’usage des termes neutres.

La rédaction épicène vise à assurer une visibilité équitable des hommes et des femmes dans la langue. L’adjectif épicène (ex. : nom épicène, adjectif épicène, pronom épicène) signifie d’ailleurs « qui conserve la même forme au masculin et au féminin » (ex. : responsable, apte, vous).

La rédaction inclusive vise plus généralement la neutralité de la langue pour représenter les membres de la communauté universitaire sans biais, discrimination ou préjugé et de reconnaître leur apport à la collectivité. Elle cherche à éviter les mots marqués en genre, lorsqu’il est question de personnes, sans toutefois faire appel à des néologismes. Elle permet ainsi de s’adresser à des groupes diversifiés (pour que chaque membre s’y sente inclus), aux personnes dont on ignore le genre ou aux personnes non binaires.

L’Université de Sherbrooke souhaite privilégier l’emploi de l’écriture inclusive dans toutes ses communications ainsi que dans ses outils internes et externes : plans de cours, sites Web, outils promotionnels ou informationnels, courriels, conventions collectives et autres documents institutionnels, offres d’emploi, formulaires, allocutions, etc. Une attention particulière doit être portée aux textes à caractère administratif (procès-verbaux, politiques, règlements, notes de service, etc.).

Afin de reconnaître notamment le rôle et la contribution des femmes et des minorités, et de leur donner une visibilité appropriée.

Cette démarche s'inscrit dans une démarche visant à reconnaître et à mettre en évidence la diversité de la communauté universitaire, et ce, dans l'ensemble des communications de l'Université. Le Guide a aussi pour fonction de sensibiliser la communauté universitaire à la diversité et à l’inclusion lorsqu’il est question de communication.

Le Guide de rédaction inclusive vise deux objectifs :

  • assurer la visibilité de toutes les personnes dans tous les textes publiés par l'Université, que ces textes soient à caractère pédagogique, administratif, promotionnel ou informatif ou qu’il s’agisse de communications orales en contexte formel;
  • dans cette perspective, doter l'Université d’outils comportant des principes et des procédés visant à l’amélioration des pratiques de rédaction inclusive.

Toutes les personnes membres de la communauté universitaire, quel que soit leur statut (personnel enseignant, professionnel ou de soutien, membres de la communauté étudiante, etc.), ont la responsabilité de produire des textes s’inspirant du présent Guide.

Le Guide s’appuie sur les recommandations actuelles de l’Office québécois de la langue française.

Selon le Guide de rédaction inclusive de l’UdeS, les éléments à proscrire sont les suivants :

  • l’utilisation de néologismes est à proscrire puisqu’elle peut nuire à la compréhension des textes;
  • toutes les formes tronquées, y compris par l’utilisation du point médian (étudiant(e)s; étudiant/es; étudiantEs; étudiant·e·s; etc.) ne sont pas acceptables parce qu’elles sont constituées de la forme masculine écrite au long, et d’une ou de quelques lettres pour indiquer le féminin, ce qui est insuffisant pour témoigner de la présence des femmes. Quand on féminise, il faut écrire le mot en entier.

Ces formes présentent des problèmes d’encodage et de décodage, notamment pour les personnes dyslexiques. Elles causent également un problème lors de la lecture par un logiciel de reconnaissance, ce qui est grandement problématique pour les personnes non voyantes.

Un doublet est l’ensemble formé par la répétition des emplois féminin et masculin (ex. : la candidate et le candidat, les professeurs et professeures, le directeur ou la directrice, ceux et celles, etc.).

Il n’existe pas de formulation unique qui satisfasse tous les groupes concernés. À titre d’exemple, des personnes non binaires ne se sentent pas incluses dans les doublets (les étudiants et les étudiantes) qui peuvent apparaître polarisants, et des femmes se sentent invisibilisées par l’usage des termes neutres.

L'Université a une responsabilité générale à cet égard puisqu'elle contribue à former des personnes qui transmettent des valeurs et des habitudes de comportement qu'elles auront elles-mêmes développées au contact du milieu universitaire. Il est donc important de promouvoir l'équité entre tous les membres de la société et de donner l'exemple quant aux moyens pouvant être utilisés pour assurer cette équité dans la rédaction des textes. Les pratiques de rédaction que l'Université se donne s’inscrivent dans le cadre évolutif de la langue française et permettent des textes clairs, lisibles et intelligibles.

Vulgarisation scientifique

Contrairement à l'article scientifique, où les destinataires sont des spécialistes qui connaissent le domaine et sont intéressés par les méthodes d'investigation scientifique des chercheurs et chercheuses, l'article de vulgarisation s'adresse à un vaste public qui connaît plus ou moins le domaine et qui est davantage intéressé par les résultats de la recherche que par la méthodologie utilisée.

Il faut viser une écriture à la fois simplifiée et bien articulée, un style vivant, des phrases simples, un vocabulaire technique reformulé, des paragraphes courts et bien reliés entre eux.

Services de soutien linguistique

Le Centre de langues propose à toute la communauté estrienne une gamme de services spécialisés permettant d'apprendre une langue seconde ou des langues étrangères, tandis que le Carrefour institutionnel de rédaction et de communication efficace (CIRCE) veille à la qualité de la communication écrite et orale des étudiants et étudiantes et les accompagne dans leur parcours universitaire.

Il est possible de suivre différents programmes d’études linguistiques avec le programme EXPLORE, une école d’été de français, des microprogrammes en anglais langue seconde, en espagnol et en français langue seconde, ainsi que des certificats en anglais langue seconde et en langues modernes.

Le Centre de langues offre un soutien linguistique grâce à quatre services à la clé, à un service d’évaluation de compétence et à des cours donnés en au moins 7 langues différentes.

L'Aide à la rédaction et à la communication efficace (ARCE) offre des formations sur mesure pour optimiser les compétences des étudiants et étudiantes en matière de rédaction et de communication (structuration des idées, articulation de la pensée critique, synthèse de documents, qualité de la langue, préparations de communications et d’exposées, etc.).

Questions variées

Usito est un nouveau dictionnaire entièrement conçu et réalisé au Québec qui propose une description générale et ouverte de la langue française.

Afin de favoriser l’internationalisation de la formation de l’étudiante ou de l’étudiant ou son insertion professionnelle dans certains secteurs d’activités, l’Université encourage l’apprentissage d’autres langues et cultures.

Le Guide linguistique présente une banque de liens susceptibles d'aider les membres de la communauté universitaire quant à l'apprentissage et à la maîtrise du français.

Le Guide linguistique vous offre un lien vers une courte bibliographie sélective présentant quelques ouvrages de référence classés selon diverses difficultés linguistiques et susceptibles de répondre à vos questions.

Le Service de soutien à la formation de l’Université de Sherbrooke, dans la section Soutien à la réussite de son site Web, offre les liens vers les ressources nécessaires pour favoriser la mise en pratique de l’intégrité intellectuelle.

Le Service des bibliothèques et archives présente un classement de toutes les ressources actuellement disponibles quant aux guides et protocoles rédactionnels en vigueur à l’UdeS pour chaque faculté ou centre universitaire de formation.