Règles
Cliquez sur la règle de votre choix pour connaître son principe et obtenir des exemples.
La soudure s’impose dans un certain nombre de mots : mots composés avec contr(e)-, entr(e)-; composés avec des préfixes comme extra-, infra-, intra-, ultra-; composés avec des éléments « savants »; onomatopées; mots d’origine étrangère; et quelques autres mots ciblés.
Exemples :
- contrappel
- entretemps
- extraterrestre
- agroalimentaire
- hydroélectricité
- tictac
- tamtam
- weekend
- basketball
- portemonnaie
Les numéraux composés sont systématiquement reliés par des traits d’union.
Exemples :
- vingt-et-un
- deux-cents
- trois-millions-six-cent-mille
- trente-et-unième (31e)
Dans les noms composés du type pèse-lettre (verbe + nom) ou sans-abri (préposition + nom), le second élément prend la marque du pluriel uniquement lorsque le mot est au pluriel; au singulier, il n’y a pas de marque de pluriel.
Exemples :
- un compte-goutte, des compte-gouttes
- un après-midi, des après-midis
Les mots empruntés forment leur pluriel de la même manière que les mots français.
Exemples :
- des matchs
- des miss
- des maximums
- des stimulus
- des supernovas
On emploie l’accent grave (plutôt que l’accent aigu) dans un certain nombre de mots (pour régulariser leur orthographe), et au futur et au conditionnel des verbes qui se conjuguent sur le modèle de céder.
Exemples :
- évènement
- règlementaire
- je cèderai
- elle suggèrera
- ils règleraient
L’accent circonflexe disparait sur i et u. On le maintient néanmoins dans les mots dû, mûr, sûr, jeûne(s) et le verbe croitre lorsqu’il y a ambigüité avec croire (je croîs, il croît, je crûs…), de même que dans les terminaisons verbales du passé simple (eûmes, fîtes) et du subjonctif (qu’il finît).
Exemples :
- cout
- buche
- maitrise
- entrainer
- nous entrainons
- connaitre
- il connait
- s’il vous plait
Le tréma est déplacé sur la lettre u prononcée dans les suites -güe- et -güi- et il est ajouté dans quelques mots.
Exemples :
- aigüe
- ambigüe
- ambigüité
- argüer
- gageüre
Les mots empruntés sont accentués conformément aux règles qui s’appliquent aux mots français.
Exemples :
- révolver
- téquila
- placébo
- allégro
Les verbes en -eler ou en -eter se conjuguent sur le modèle de geler ou de acheter. Les dérivés en -ment suivent les verbes correspondants. Font exception à cette règle appeler, jeter et leurs composés (y compris interpeler).
Exemples :
- j’amoncèle
- amoncèlement
- tu époussèteras
Les mots en -olle et les verbes en -otter (et dérivés) s’écrivent avec une consonne simple. Font exception colle, folle, molle et les mots de même famille qu’un nom en -otte (comme botter, de botte).
Exemples :
- corole
- frisoter
- frisotis
- greloter
- grelotement
Le participe passé laissé est invariable s’il est suivi d’un infinitif, comme c’était déjà le cas pour le participe passé fait.
Exemples :
- Elles les ont laissé dormir.
- Elles se sont laissé mourir.
Quelques familles sont réaccordées.
Exemples :
- bonhomme/bonhommie
- siffler/persiffler
Quelques anomalies sont supprimées.
Exemples :
- douçâtre
- levreau
- relai
- quincailler
Si deux graphies coexistent pour un mot, on choisit celle qui est la plus simple ou la plus conforme au français.
Exemples :
- acuponcture (acupuncture),
- pouding (pudding)