Grande Campagne UdeS | Lumière sur la coprésidence facultaire en droit : Maxime Dea
La réalisation de soi passe aussi par la philanthropie
Dans le cadre de sa Grande Campagne de financement, l’Université de Sherbrooke est fière de pouvoir compter sur l’appui de coprésidents facultaires qui rayonnent dans leur communauté. Ces bâtisseurs expriment leur attachement à l’établissement par leur engagement. Avec vous, ils choisissent de changer l’avenir.
Découvrons la vision philanthropique de Maxime Dea et les liens qui l’unissent à l’UdeS.
« Je considère l’engagement comme une responsabilité sociale. Mobiliser un groupe de gens engagés pour aller plus vite, plus loin, ensemble. Et lorsque l’on s’implique, on reçoit tout autant que l’on donne. L’idée de s’investir dans notre communauté permet de s’accomplir, autant professionnellement que personnellement », croit le vice-président, Relations d’affaires de l’équipe CDPQ mondial à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Au-delà de la satisfaction que procure l’engagement envers une cause, Maxime Dea est convaincu que la philanthropie agit comme un liant dans une société en santé.
« C’est un des éléments qui permettent de tisser des liens entre des personnes différentes qui ont un objectif commun, un objectif qui est plus grand que nous. Ce sont des expériences uniques », ajoute le bachelier de la Faculté de droit de l’UdeS (2006).
L’implication de Maxime Dea dans son milieu s’est traduite de plusieurs façons au cours de sa vie. « J’étais déjà engagé dans mon parcours académique. J’ai été président de différentes associations étudiantes, notamment l’Association des étudiantes et étudiants de l’Université de Sherbrooke. Après mes études, j’ai aussi été président du conseil d’administration de Déclic, un organisme qui venait en aide aux jeunes adultes en difficultés. »
Originaire de Montréal, Maxime Dea a décidé d’étudier à Sherbrooke après que son frère, étudiant en médecine à l’UdeS, l’ait convaincu de « s’expatrier » en Estrie. Son passage sur le campus sherbrookois a changé sa vie.
« L’université est une période charnière de notre vie de jeune adulte. À cause des valeurs qui nous sont enseignées, mais aussi des liens d’amitié qui se créent. Tout ça influencera grandement le jeune professionnel qu’on deviendra. »
« Les années universitaires sont propices à de nombreux apprentissages. C’est la première fois où on est confronté à des choix. On doit fournir les efforts en fonction de ces choix. La notion de dépassement de soi prend un sens. Au-delà des connaissances juridiques, ces années ont fait de moi qui je suis », poursuit Maxime Dea, précisant que ces apprentissages comportent leur lot d’essais et d’erreurs.
« On décide alors avec qui on passera à travers ces étapes, car la vie de campus est très forte. Étant de Montréal, je me suis créé une famille d’adoption en quelque sorte. Quand je regarde autour de moi aujourd’hui, mon entourage proche est surtout formé de gens que j’ai rencontrés à l’Université de Sherbrooke », mentionne celui qui recommencerait tout de la même manière si c’était à refaire.
Après ses années à l’UdeS, Maxime Dea a poursuivi ses études à l’Université Queen’s et à l’Université de Cambridge. Il a ensuite cumulé plus de 15 ans d’expérience dans les secteurs public, juridique et réglementaire. Avant de se joindre à la CDPQ en mars 2021, il a travaillé pour le gouvernement du Canada pendant près de dix ans, notamment à titre de chef de cabinet de plusieurs ministres et de conseiller principal du premier ministre Justin Trudeau.
Quand l’UdeS a approché Maxime Dea pour sa Grande Campagne de financement, il n’a pas hésité. « Je leur dois la personne que je suis. Alors c’était évident, quand on m’a demandé de joindre l’équipe, que je devais redonner à une institution qui m’a tant donné. C’est même honnêtement un honneur de faire mon humble part. »
Maxime Dea a toujours favorisé et été motivé par la force du groupe, sur le terrain comme dans la vie. «Le travail d’équipe est une condition de réussite quand on s’implique dans la communauté avec un but commun. À titre de sportif qui a joué à un haut niveau dans des sports d’équipe, l’idée de faire partie d’un groupe qui rame dans le même sens, je trouve ça valorisant et inspirant», souligne celui qui a pratiqué le basketball et le football pendant de nombreuses années.
Il partage les valeurs de l’UdeS, que ce soit la santé, l’innovation, la diversité et l’environnement. « Comme jeune papa de deux enfants et ancien chef de cabinet de celui qui est maintenant le ministre fédéral de l’environnement, le sort de la planète et les changements climatiques sont des aspects qui me tiennent particulièrement à cœur. »
Sa devise préférée:
Si vous avez besoin qu’une chose soit accomplie, demandez à quelqu’un de très occupé.
« Je crois que cette notion rejoint celle de la philanthropie parce que ce n’est pas parce qu’on a une vie familiale et professionnelle très remplie qu’on ne peut pas redonner et s’engager », souligne le père de famille qui a une carrière qui l’amène à voyager beaucoup.
« Ce genre de campagne de financement n’arrive pas tous les ans. C’est une belle occasion de s’assurer que les cohortes qui nous succèdent aient une aussi belle expérience que celle qu’on a pu vivre grâce à d’autres, passés avant nous, qui avaient redonné », conclut celui qui croit que l’engagement rend heureux.
- Vice-président, Relations d’affaires, CDPQ mondial
- Diplômé de la Faculté de droit
- Baccalauréat en droit 2006
À propos de la Grande Campagne UdeS
Depuis sa fondation, l’Université de Sherbrooke innove, repousse les frontières comme les façons de faire, et prend des décisions avant-gardistes. Ces orientations ont forgé son identité et sont une source de fierté pour l’ensemble de sa communauté universitaire. Aujourd’hui, c’est dans ce même état d’esprit que l’institution entreprend le prochain chapitre de son développement, avec le lancement de sa Grande Campagne de financement Choisir de changer l’avenir. Cette campagne de 250 M$, la plus ambitieuse de son histoire, permettra de soutenir plus de 150 projets inspirants, qui apporteront des solutions concrètes aux défis d’aujourd’hui et de demain