Du jardin ancestral à la cuisine autochtone

La découverte des trois sœurs — La base d'un régime autochtone complet et équilibré est constitué de maïs, de courge et de haricots, désigné par l'appellation des « trois sœurs ».

Un jardin ancestral à même le jardin collectif — Depuis l’été 2018, le jardin collectif de l’UdeS accueille le jardin ancestral, un projet piloté par le professeur spécialiste de l'histoire de l'alimentation Tristan Landry à l'aide d'étudiantes et étudiants.

La lavande parmi les anciennes plantes cultivées — On peut retrouver, parmi les espèces végétales anciennes du jardin français, la lavande, du latin « lavare ». Portée dans de petits sachets sous les vêtements, elle servait à parfumer celles et ceux qui la portaient.

Pour Valérie de la Ronde, d'origine mohawk, la transmission des connaissances liées à l'agriculture et à la cuisine autochtones est essentielle et relève du devoir.

La classe réunie autour d'un barbecue original — Après la visite du jardin ancestral, la classe de Tristan Landry se prépare à participer à un BBQ communautaire où des courges algonquines et une soupe de maïs et de haricots du jardin seront partagés.

Le professeur Tristan Landry — Le professeur Landry explique les propriétés médicinales de la cosse épaisse de l'épi de maïs récolté au jardin.

Courges algonquines — Provenant du jardin, ces variétés de courges sont apprêtées de manière toute simple dans la cuisine autochtone : cuites sur le gril, puis servies avec du sirop d'érable.

Échange autour de l'alimentation autochtone — Valérie de la Ronde explique que les populations nomades se déplaçaient là où se trouvaient la nourriture, mais qu'avec la sédentarité, ces nations ont appris à cultiver entre autres le maïs, la courge et les haricots.

Partage de nourriture cuisinée selon les rudiments mohawks — Valérie de la Ronde partage de la pulpe de maïs cuisinée selon la méthode ancestrale traditionnelle mohawk. Cette technique permettait l’absorption de la vitamine B tout en évitant certaines maladies causées par le maïs consommé seul.

Une classe en plein air du professeur Tristan Landry

10 septembre 2018 | Gabrielle Gagnon

Dans le cadre du cours Histoire culturelle de l'alimentation offert cet automne par le professeur Tristan Landry, les étudiantes et étudiants du baccalauréat en histoire ont participé à une visite commentée du jardin ancestral, qui comprend un jardin colonial français et un jardin précolombien, situé sur le Campus principal.

Ils ont découvert par la suite les délices de la cuisine autochtone grâce au savoir-faire de Valérie de la Ronde, invitée pour l'occasion à apprêter des citrouilles algonquines récoltées au jardin. D'origine mohawk, cette dernière a longtemps cultivé la terre et travaillé dans les jardins. Cette activité pédagogique sur le terrain a donné lieu à des échanges interculturels d'une grande richesse, rappelant l'apport indéniable des peuples autochtones à notre patrimoine agricole et végétal.

Crédits photos : Université de Sherbrooke - Michel Caron

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