Harold Bérubé cotitulaire d'une nouvelle chaire de recherche en histoire contemporaine du Québec
Le professeur Harold Bérubé vient de se voir octroyer une nouvelle chaire de recherche en histoire contemporaine du Québec, conjointement avec Stéphane Savard, professeur au Département d'histoire de l'UQÀM.
Qu’est-ce que le Québec contemporain? Quelles sont ses spécificités et comment s’enracinent-elles dans son histoire politique, sociale et culturelle? Comment une perspective diachronique peut-elle contribuer à la recherche de pistes d’action et à l'élaboration de politiques publiques relatives aux principaux enjeux auxquels est actuellement confrontée la société québécoise? Voilà les principales questions auxquelles répond la programmation de cette chaire.
On espère à la fin des cinq années de travaux de la Chaire qu’on va pouvoir contribuer à renouveler un peu le récit collectif, à la fois la manière dont il est enseigné à l'école et la manière dont nous-mêmes on l’enseigne à l’université. C’est optimiste, mais peut-être même créer une nouvelle synthèse de l’histoire du Québec qui peut mieux refléter des recherches qui se font depuis des années au Québec.
Pr Harold Bérubé, cotitulaire de la Chaire
La durée de son financement est de cinq ans, pour un montant total de 1 496 006 $.
En plus de ses deux titulaires, la chaire rassemble 25 cochercheurs et cochercheuses provenant de presque toutes les universités du Québec, mais également 27 collaborateurs et collaboratrices du Québec, du reste du Canada et de l’étranger. Elle peut également compter sur l’appui de 22 partenaires étatiques, mais aussi issus du monde universitaire et de la société civile.
À travers ses trois axes de recherche, l'équipe de la Chaire souhaite offrir un éclairage nouveau au grand public ainsi qu'à ceux et celles qui élaborent des politiques et programmes gouvernementaux et institutionnels dans une variété importante de domaines stratégiques, allant de la capacité d’agir de l’État à l’intégration d’enjeux environnementaux dans les politiques relatives à l’exploitation des ressources naturelles, en passant par l’inclusion de la perspective autochtone dans la formulation du récit collectif et de l’identité québécoise à l’école et dans la société.