L'UdeS s'illustre pour une deuxième année consécutive
Elodie Nguena rafle la finale de Ma thèse en 180 secondes!
Elle s’appelle Elodie Nguena, elle est doctorante à la Faculté de génie et elle a remporté la grande finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes!
La finale nationale se tenait hier soir, 29 mai, à l'Auditorium Alphonse-Desjardins du Cégep de l'Outaouais, dans le cadre du 87e congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas) qui se déroule jusqu'à demain. La présentation d'Elodie porte sur la réduction des déchets électroniques en usine.
Au terme de la soirée, trois lauréats ont été proclamés par le jury, composé notamment de Sarah Lafontaine, doctorante à l’UdeS et grande lauréate de l’édition 2018.
Et tout comme cela fut le cas pour Sarah Lafontaine, Élodie Nguena est repartie non seulement avec la première place, mais aussi avec le Prix du public!
Comme avez-vous vécu cette performance devant un public aussi large que celui du congrès de l’Acfas?
Le fait d'avoir performé devant un si grand public de plus de 200 personnes était vraiment impressionnant. Il y avait évidemment une différence entre la salle de l'Agora à l'UdeS et l'auditorium du Cégep de l'Outaouais où s'est tenue la finale nationale. Mais dans les deux cas, j'ai eu l'opportunité de me pratiquer sur la scène avant l'événement. J’ai pu m'approprier les lieux et diminuer le stress.
Quel était votre objectif en participant au concours ?
Ce concours est définitivement un grand défi pour moi. Parce que ça m'a obligée à sortir de ma zone de confort, en terme de communication orale, et d'aller me dépasser pour produire une présentation très courte, synthétique, tout en gardant l’ensemble dans un langage clair et facilement compréhensible.
L’aventure se poursuivra pour vous le 26 septembre, à Dakar, pour la grande finale internationale. Nerveuse? Vous avez hâte?
Pour la finale à Dakar, la seule chose que je peux dire c'est que j'ai hâte! Hâte à de nouveaux défis, hâte de découvrir, hâte de représenter mon université fièrement. La finale internationale se tiendra en septembre, donc je pense que j'ai le temps de bien m'y préparer d'ici là, et j'espère faire de mon mieux.
Quelle place pour la vulgarisation scientifique dans votre carrière future?
J’ai toujours en tête de faire carrière en recherche et développement pour le monde industriel mais je veux continuer à vulgariser. J'ai essayé et je trouve que ça vaut vraiment la peine, tant pour moi ou que pour les scientifiques ou le grand public. La diversité frappante dans les domaines présents lors de cette finale nationale le confirme, et nous tous les finalistes avons beaucoup appris les uns des autres et sur la recherche qui se fait dans d'autres villes, d'autres régions. C’est parce qu’il y a des initiatives de vulgarisation scientifique comme celle du congrès de l’Acfas que nous pouvons connaître les recherches faites dans d'autres domaines. Je trouve que ça c’est vraiment important.