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Réseau de plateformes de l’UdeS

Des expertises brillantes dans l’ombre des laboratoires

La communauté de recherche de l’Université de Sherbrooke a la chance de bénéficier de l’expertise de Sophie Beauchemin et Caroline Paulin, des spécialistes qui travaillent au cœur des plateformes de recherche.
La communauté de recherche de l’Université de Sherbrooke a la chance de bénéficier de l’expertise de Sophie Beauchemin et Caroline Paulin, des spécialistes qui travaillent au cœur des plateformes de recherche.
Photo : UdeS

Les premières personnes à qui l’on pense quand on parle de la recherche, ce sont les chercheuses et chercheurs en tant que tels. Pourtant, au sein même de l'établissement d'enseignement, il existe diverses expertises qui s’entrecroisent afin de faire tourner les rouages de ces projets de recherche. Des personnes qui sont indispensables, mais dont le travail est souvent méconnu.

À l’Université de Sherbrooke, de nombreuses plateformes mettent à la disposition de la communauté de recherche des équipements de pointe, des expertises et des services hautement spécialisés dans divers domaines : sciences et génie, sciences de la santé et sciences numériques.

Or, pour prendre en charge des projets et offrir ces services, des personnes sont nécessaires pour manœuvrer les appareils. Un travail de fourmi qui rythme le quotidien de Caroline Paulin, technicienne en électrotechnique, et Sophie Beauchemin, assistante scientifique.

Caroline Paulin et la plateforme des microtechnologies (3IT.Micro)

Caroline Paulin est technicienne en électrotechnique et responsable du service de conception électronique au sein de la plateforme des microtechnologies (3IT.Micro). Forte de ses 26 ans d’expérience dans le milieu de la recherche, elle cumule une expertise qui représente un avantage considérable pour les personnes étudiantes et chercheuses de l’UdeS qui croisent sa route.

Ses implications au sein de la plateforme sont multiples. D’une part, elle participe à la conception des circuits imprimés destinés à la communauté de recherche de l’UdeS. D'autre part, elle répond aux besoins de collaborateurs externes provenant de milieux universitaires ou d’entreprises privées. Elle collabore également à projets de développement de la plateforme et à son administration.

L’Université de Sherbrooke est arrivée 10e en recherche au Canada, une performance remarquable qui n’aurait pas pu être possible sans les différentes personnes membres de la communauté de recherche de l’UdeS, qui participent activement à l’avancée des connaissances dans une multitude de secteurs.
L’Université de Sherbrooke est arrivée 10e en recherche au Canada, une performance remarquable qui n’aurait pas pu être possible sans les différentes personnes membres de la communauté de recherche de l’UdeS, qui participent activement à l’avancée des connaissances dans une multitude de secteurs.
Photo : Michel Caron - UdeS

Sa plus grande réalisation depuis son arrivée à l’UdeS en 2012? Participer à la mise en place du 3IT.Micro, un travail de longue haleine qui lui a permis de mettre à profit ses connaissances et ses aptitudes à coordonner un projet de grande envergure.

Le fait que j’aie pu mettre en place une plateforme avec mon directeur m’a donné davantage confiance en mes capacités de leader. La plateforme a évolué depuis sa formation avec les gens qui l’ont composée et dirigée. Je suis très fière d’avoir participé à ce que le laboratoire devienne la plateforme qu’elle est aujourd’hui. 

Caroline Paulin, technicienne en électrotechnique

Outre cela, la recherche permet d’apprendre, mais également de transmettre ses connaissances. Ainsi, la technicienne est également amenée à conseiller les personnes étudiantes dans leurs projets de conception, ce qui lui donne l’occasion de réaliser son rêve d’enseigner tout en ayant un impact concret pour la société.

En plus du savoir-faire, j’aime apporter le savoir-être dans mes interactions avec les étudiantes et étudiants. Dans mon adolescence, je rêvais de devenir enseignante. Je le fais par la bande en les conseillant dans leurs projets, autant sur la technique que sur leur rapport avec les autres, en leur montrant l’importance de bien traiter toute la chaîne de personnes qui permettra que leur projet prenne vie, car c’est aussi ça, être un bon concepteur ou une bonne conceptrice.

Caroline Paulin, technicienne en électrotechnique

Sophie Beauchemin et le Centre d'imagerie moléculaire de Sherbrooke (CIMS)

Sophie Beauchemin est assistante scientifique au Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke (CIMS) du Centre de recherche du CHUS, et ce, depuis cinq ans. Auparavant, elle a également travaillé comme professionnelle de recherche à l’Université de Sherbrooke et dans le secteur privé.

Le Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke (CIMS) est une plateforme de recherche dans le domaine des sciences de la santé.
Le Centre d’imagerie moléculaire de Sherbrooke (CIMS) est une plateforme de recherche dans le domaine des sciences de la santé.
Photo : Mathieu Lanthier - UdeS

Riche de ses 24 années d’expérience en milieu de recherche, elle travaille aujourd’hui dans le secteur de la radiochimie. Elle s'implique assidûment dans des travaux de recherche liés à la synthèse de traceurs radioactifs qui sont utilisés en tomographie par émission de positrons (TEP). Cette approche de médecine nucléaire permet, entre autres, le diagnostic et le suivi de patientes et patients atteints de cancer, mais également des progrès tangibles en recherche sur le diabète, le vieillissement, les maladies cardiovasculaires et les maladies inflammatoires du système respiratoire. Ces avancées ont des retombées bien réelles dans la collectivité et la rendent fière de travailler au sein du CIMS et, plus largement, de contribuer à faire avancer la recherche.

Je fais partie d'une équipe en radiochimie qui a développé et qui a fait avancer un projet de détection du cancer de la prostate. Ces tests d’imagerie permettent d’obtenir un portrait d’une précision inégalée de l’état de la maladie, et donc d’offrir aux personnes atteintes les soins ou les traitements les plus adaptés à leur condition. C’est le genre de projet qui me rend fière de travailler ici!

Sophie Beauchemin, assistante scientifique au Centre de recherche du CHUS


Pour elle, le développement technique et intellectuel occupe une part importante de son travail, qui participe à la valorisation de son expertise et encourage la collaboration entre spécialistes.

Le travail dans une plateforme n’implique pas, contrairement à ce qu’on pourrait croire, de seulement fournir un "produit" pour un demandeur. En réalité, nous sommes en constante discussion avec les chercheuses et chercheurs pour mettre à profit notre expertise pour la conception et la réalisation de leurs études. Mon travail est donc hautement collaboratif.

Sophie Beauchemin, assistante scientifique au Centre de recherche du CHUS

Ces collaborations essentielles, qui se font dans l’ombre des laboratoires, renforcent sans conteste l'excellence de la communauté de recherche de l’Université de Sherbrooke.

Une recherche qui s’élève à la puissance dix!
Ce n’est pas un hasard si l’Université de Sherbrooke se démarque en recherche. Son secret? Le mariage judicieux du partenariat, de la mutualisation et de l’interdisciplinarité, trois forces qui font sa renommée. Apprenez-en plus sur ce qui a propulsé l’UdeS 10e en recherche au Canada.

Le domaine des sciences numériques regroupe lui aussi de nombreuses expertises. Les plateformes de recherche de l'UdeS permettent le maintien d'une main-d'œuvre hautement qualifiée au service de la recherche. En effet, les chercheuses et chercheurs de l’UdeS peuvent également bénéficier d’expertises rares dans le domaine des sciences numériques. Par exemple, l’Unité de recherche clinique et épidémiologique (URCE) soutient, entre autres, les chercheuses et chercheurs dans des procédures administratives qui peuvent être quelques fois complexes : demandes de fonds, soumission d’articles scientifiques, suivi des budgets, etc. Travailler avec une plateforme spécialisée permet de faciliter les étapes de conception et de réalisation d’un projet. Le personnel de l’URCE peut également intervenir dans la coordination des études cliniques et dans tout ce qui a trait aux biostatistiques.


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