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Vitrine de l'innovation à l'UdeS : les talents émergents de la recherche en sciences humaines et sociales

Dans les tunnels, une effervescence de découvertes

Une partie des 38 stagiaires 2024 du Programme de stages d'été d’initiation à la recherche en sciences sociales et humaines de l'UdeS.
Une partie des 38 stagiaires 2024 du Programme de stages d'été d’initiation à la recherche en sciences sociales et humaines de l'UdeS.

Photo : Michel Caron - UdeS

Les tunnels du Campus principal ne sont pas seulement un refuge contre la pluie et la neige; ils se transforment aussi en un véritable vivier de découvertes et de talents en recherche! Le jeudi 12 septembre, de 11 h à 15 h, l'Espace Recherche a accueilli la Journée de la recherche de 1er cycle en sciences humaines et sociales 2024. Cet événement phare, ouvert à toute la communauté universitaire, a offert une vitrine exceptionnelle pour les travaux de 38 stagiaires qui ont consacré leur été à la recherche.

Pour cette occasion spéciale, les tunnels ont été transformés en un réservoir de talents. Les stagiaires ont présenté leurs projets à travers des affiches scientifiques et des communications orales, offrant un aperçu captivant de leurs résultats de recherche au public.

Quand l'excellence s'illumine dans les couloirs

Chaque présentation a été évaluée par un jury, qui était composé de la professeure Caroline Nicolas, de Mme Sylvana Al Baba Douaihy, de Mme Paméla McMahon-Morin et du professeur Jérôme Leriche. Les communications les plus remarquables ont été récompensées, saluant l’innovation et l’excellence. Cet événement joue un rôle essentiel en mettant en avant la recherche en sciences humaines et sociales, en révélant sa richesse et sa pertinence pour notre compréhension du monde.

Au-delà des objectifs spécifiques visés par le programme, cet événement permet de valoriser et de faire rayonner la relève en recherche à l’UdeS. La qualité des travaux réalisés par ces stagiaires de 1er cycle est impressionnante, et la diversité des sujets présentés démontre toute la pertinence et l’impact de la recherche en sciences humaines et sociales.

Jean Pascal Lemelin, vice-recteur adjoint à la recherche

Éveiller la passion dès le premier cycle

Cette journée s’inscrit dans le cadre du Programme de stages d'été d'initiation à la recherche en sciences humaines et sociales, conçu pour éveiller la passion de la recherche dès le premier cycle. Ce programme offre un soutien financier de 6000 $ par stage d’une durée de 10 à 14 semaines durant le trimestre d'été (mai à août 2024), avec un engagement minimum de 295 heures, soit 20 heures par semaine. Son objectif est de stimuler l’intérêt pour les études de deuxième cycle, d’offrir un soutien financier aux étudiantes et étudiants méritants, et de favoriser leur engagement dans les domaines soutenus par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).

On a cette possibilité-là, on reçoit un soutien financier pour faire ce stage, pour essayer d’autres choses; il n’y a pas vraiment de meilleur moment pour le faire. Alors j’ai saisi l’occasion qui m’a été donnée.

David Vigneau-Lecompte, stagiaire à la Faculté des sciences de l'activité physique, Département de kinanthropologie, sous la supervision du professeur Félix Berrigan

Transformer l’incertitude en un tremplin incroyable

Lors de l’édition 2024, les sujets abordés couvraient un vaste éventail de thématiques, allant des dynamiques politiques entre les communautés touareg et l’autorité centrale en Algérie, à l’intégration du développement durable dans l'éducation physique, en passant par les comportements parentaux et les symptômes anxieux chez les adolescents.

Le programme de stages a joué un rôle clé en aidant de nombreux étudiants et étudiantes à confirmer leur intérêt pour la recherche et à développer leurs connaissances et compétences avant de se lancer dans des études supérieures.

Romy Charbonneau, stagiaire à la Faculté d'éducation
Romy Charbonneau, stagiaire à la Faculté d'éducation
Photo : Michel Caron - UdeS

C’est notamment le cas de Romy Charbonneau, stagiaire à la Faculté d’éducation, qui hésitait encore entre un parcours de type cours ou de type recherche pour sa maîtrise : « Moi, au début, je me posais la question : "Est-ce que je le fais, est-ce que je ne le fais pas?" Parce que, en fait, à la maîtrise en psychoéducation, on a le choix entre un parcours professionnalisant ou de recherche, alors je me suis dit : "Je le fais vraiment pour voir tout de suite si j’aime ça » Le stage de cette étudiante a été supervisé par la professeure Danyka Therriault, du Département de psychoéducation, et la professeure Julie Lane, du Département d'études sur l'adaptation scolaire et sociale.

Une expérience révélatrice

Ce programme ne se contente pas d’offrir un soutien financier ou de faciliter les rencontres avec de potentiels directeurs ou directrices de recherche. Il atténue également le sentiment de dépaysement lors de la transition vers la maîtrise, tout en permettant de développer des compétences professionnelles essentielles.

Comme le précise Mathilde Vigneault, stagiaire en politique appliquée à la Faculté des lettres et sciences humaines : « J'ai toujours eu un grand intérêt pour la recherche, je trouve que c’est un domaine qui a l’air super intéressant, super beau, mais concrètement, je n'y connaissais pas grand-chose. C’était un peu mon premier pied dans ce domaine-là, et cela m'a vraiment permis de comprendre concrètement ce qu'implique une carrière future en recherche. » Son stage a été supervisé par le professeur Adib Bencherif.

Préparer demain : la perspective du stage

Cette initiative incarne ainsi une véritable occasion pour les personnes étudiantes d’explorer et de confirmer leur vocation, tout en se dotant d’outils précieux pour leur avenir. Comme le souligne David Vigneau-Lecompte : « On est à l’université, c’est le moment d’essayer des choses. Notre but comme étudiant, c’est d’apprendre le plus possible; c’est une forme d’apprentissage qu’on ne va pas avoir ailleurs si on n’a pas de stage. Ça permet à ceux qui ont le goût d’aller à la maîtrise d’avoir un aperçu de ce que ça donne avant. »

Ce type d’expérience permet donc de mieux se préparer aux défis à venir, en toute confiance et avec une perspective éclairée.

Les personnes qui se sont démarquées à cette 7e édition ont reçu un prix de 200 $

Marie Dodier-Lemay
Stagiaire à la Faculté des lettres et sciences humaines, Département de psychologie, pour son affiche intitulée « Analyse comparative des hommes auteurs de violence entre partenaires intimes selon leur type de référence : auto-référés, mandatés par la cour ou sous pression formelle ».
Supervision : professeure Audrey Brassard

Mélyann Guévremont
Stagiaire à la Faculté des lettres et sciences humaines, École de politique appliquée, pour son affiche intitulée « La participation démocratique des personnes immigrantes au Canada ».
Supervision : professeur Jean-François Daoust

Océane Héraud

Stagiaire à la Faculté des lettres et sciences humaines, Département des arts, langues et littératures, pour son affiche intitulée « L'ouvrière violée : les violences sexuelles dans les imprimés populaires québécois de l'après-guerre ».
Supervision : professeure Marie-Pier Luneau

Flavie Vézina
Stagiaire à la Faculté d’éducation, Département de psychoéducation, pour son affiche intitulée « Sommeil du bébé : est-ce que la coparentalité permet de limiter les effets de la dépression maternelle? ».
Supervision : professeure Gabrielle Garon-Carrier (directrice), Laurie-Anne Kosak, M. Sc. (mentore)



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