Qui dit rentrée dit mobilité durable!

Chaque année, de la mi-août à la fin septembre, la période de la rentrée amène une forte augmentation de la circulation sur le Campus principal, entraînant congestion routière aux heures de pointe et pression accrue sur les parcs de stationnement. Pour se rendre à l'UdeS, plusieurs personnes inspirantes parmi notre communauté universitaire choisissent de faire la part belle à la santé physique, à l’environnement, au bien-être et à la tranquillité d’esprit, en optant pour d’autres solutions de transport. De quoi nous insuffler quelques idées en vue de cette invariable période de pointe!

Bien que plus de 50 % de la communauté universitaire habite dans un rayon de moins de 10 km du Campus principal, il convient de préciser que ce ne sont pas toutes les personnes qui peuvent envisager de s’y rendre autrement qu’en voiture, et ce, pour toutes sortes de raisons. Troquer le voiturage en solo pour la mobilité durable est néanmoins à la portée d’un très large bassin de gens, et il suffit parfois de l’essayer une première fois pour l’adopter… et même ne plus pouvoir s’en passer!

Stationnement incitatif, sentier piétonnier sécurisé menant au Campus principal, libre accès au transport en commun pour la communauté étudiante et laissez-passer pour le personnel, infrastructures cyclistes, programme de mobilité active, autopartage, programme de covoiturage, tarifs avantageux de transport interurbain, programme de parrainage pour se familiariser au transport actif : les différentes mesures mises en place notamment à la rentrée 2023 ont séduit de nombreuses personnes, qui sont prêtes à réitérer l’expérience cette année.

Marcher et prendre l'autobus

Pour Jacqueline Trottier, conseillère à la gestion du dossier étudiant au Bureau de la registraire, la marche et l’autobus sont ses choix de prédilection quand il est question de se rendre au Campus principal, puisqu’elle habite à 2,5 km de celui-ci. Elle apprécie grandement les sentiers aménagés qui mènent jusqu’au campus et qui lui permettent de faire ses promenades de façon sécuritaire.

Me rendre à pied à l’université me permet de déjouer le trafic tout en profitant pleinement des effets vivifiants de la marche. J’adore commencer ma journée en m’activant, ça me plonge dans une belle énergie.

Jacqueline Trottier, conseillère à la gestion du dossier étudiant, Bureau de la registraire

Cette dernière précise également que, lorsque le temps est défavorable, elle profite du programme d’accès au transport en commun pour le personnel de l’UdeS, qui, en collaboration avec la Société de transport de Sherbrooke (STS), permet une économie substantielle du prix du laissez-passer.

L'autobus offert gratuitement au personnel de l'UdeS à Sherbrooke
Du 15 août au 30 septembre 2024, période où la pression s’accentue sur les parcs de stationnement du Campus principal, les membres du personnel de l’UdeS à Sherbrooke pourront se prévaloir gratuitement d’un laissez-passer de transport en commun. Pas moins de 13 lignes d'autobus directes se rendent au Campus principal en provenance de différents secteurs de la ville. D’ailleurs, plus de 317 membres du personnel ont eu recours aux laissez-passer l’an dernier. Un chiffre impressionnant, et une expérience que de nombreuses personnes répéteront cette année.

Depuis près de 20 ans, l’UdeS offre également à sa communauté étudiante le libre accès au transport en commun sur le territoire de Sherbrooke, sur présentation de la carte étudiante. Un avantage indéniable que Camille Beauchamp, étudiante en première année de baccalauréat en communication appliquée, utilise quotidiennement pour se rendre à ses cours.

J’habite dans une rue où plusieurs lignes d’autobus circulent, ce qui fait que je n’ai même plus besoin de regarder les horaires pour me rendre à mes cours. C’est vraiment rapide, accessible, et le fait de ne pas devoir trouver une place de stationnement est un vrai gain de temps.

Camille Beauchamp, étudiante de première année de baccalauréat en communication appliquée

Enfourcher sa monture et pédaler

C’est le cas de Denis Pellé, technicien-opérateur de salles blanches à l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT), qui, beau temps, mauvais temps, parcourt à vélo tous les jours ou presque depuis 10 ans les quelque 7 km qui le séparent de la maison au travail.

C’est à peine 5 minutes plus long pour moi qu’en voiture ou en autobus, et j’ai la liberté de ne pas avoir d'horaire, de ne pas être pris dans le trafic et de ne pas avoir à déneiger mon vélo l’hiver, contrairement à l’automobile.

Denis Pellé, technicien-opérateur de salles blanches au 3IT

En plus de profiter d'économies évidentes liées au stationnement, au carburant, aux assurances et à l’usure qu’entraîne l’utilisation fréquente de la voiture, le cycliste note que le fait de pédaler au quotidien le rend moins malade et en meilleure santé. Il affectionne la beauté du soleil le matin, de même que la brume de chaleur à la surface de la rivière, lorsqu'il fait -25 degrés Celsius l'hiver.

Aller au pas de course…

Parfois, se rendre au travail, c’est aussi une belle occasion pour installer une routine sportive dans son quotidien. C’est le cas pour Alexis Brousseau, conseiller en marketing au Centre culturel, qui a pris l’habitude de courir entre le Campus principal et son domicile, situé à 9 km de l’université, et ce, une fois par semaine pendant la belle saison.

C’est vraiment le fun de voir, avec ma montre connectée, à quel point mes efforts m’ont permis de sauver une certaine quantité de carbone juste en me déplaçant de façon active. Et simplement commencer et finir ma journée de cette façon me permet d’arriver motivé et de repartir avec l’esprit serein.

Alexis Brousseau, conseiller en marketing au Centre culturel

Il affirme que se dépenser de cette façon lui permet d’entretenir sa santé tout en atteignant une certaine satisfaction personnelle au quotidien. Il apprécie tout particulièrement les aménagements et la flexibilité de l’UdeS, qui lui permettent de réaliser ce type d’accomplissement.

... ou en kayak!

Prendre un kayak pour se rendre au Campus principal? La rivière Magog étant à proximité de l’UdeS, c’est l’option que privilégie au moins une fois par semaine Jade Lussier, commis aux affaires académiques au Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE). De la fin mai à la fin septembre, celle qui habite à environ 5 km de l’université utilise une mini remorque pour transporter son kayak avant de le mettre à l’eau, de faire un peu de portage, pour ensuite pagayer jusqu’au parc Lucien-Blanchard, où elle attache son embarcation avant de prendre un autobus qui l’emmène rapidement au campus. D’une durée de 1 h 30, son trajet sur l’eau lui procure le plus grand bien.

C’est une excellente thérapie, ça m’apporte de la sérénité, de la zénitude. Je me sens très choyée d’avoir la chance de pouvoir le faire, alors j’en profite chaque fois pour apprécier pleinement ma sortie. Les journées au bureau commencent si bien après une promenade en kayak!

Jade Lussier, commis aux affaires académiques au CUFE

Elle voit également le transport en commun, qu’elle utilise tous les jours de l’année, comme une responsabilité collective plutôt qu’un choix – pour les gens qui peuvent se le permettre –, dans un souci de réduction de l’empreinte écologique liée au transport.

Un programme de parrainage pour s'initier à la mobilité durable 
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