Souligner le passé, fonder l'avenir
L’Acte de Québec fête ses 250 ans
Organisé par les professeurs Dave Guénette (Faculté de droit, Université de Sherbrooke), Amélie Binette (Département de droit, Université du Québec en Outaouais) et Félix Mathieu (Département de science politique, Université de Winnipeg), avec le soutien d’Alice Miara (étudiante, Faculté de droit, Université de Sherbrooke), le colloque L'Acte de Québec après 250 ans : souligner le passé, fonder l'avenir s’est tenu du 5 au 7 juin au Musée de la Civilisation, à Québec.
L'adoption de l'Acte de Québec, en 1774, représente un moment déterminant pour le développement de la trajectoire politique et constitutionnelle singulière du Québec. L’année 2024 marque donc un quart de millénaire de reconnaissance d'une partie de son caractère distinct au Canada et en Amérique du Nord. L'Acte de Québec représente l'un de ces grands événements de notre histoire, fondant en quelque sorte un socle institutionnel et normatif sur lequel d'autres mutations constitutionnelles et sociopolitiques vont pouvoir prendre ancrage.
C'est pourquoi il importait non seulement d'en souligner les contours historiques, mais aussi de réfléchir à la mémoire collective qui s'y rattache, puis à ce que ce moment fondateur signifie pour le Québec d'aujourd'hui et de demain. Le colloque a été l’occasion d’avoir ces réflexions et d’échanger à cet effet.
En plus des quinze présentations et de la table ronde de clôture, des allocutions ont été prononcées par l’honorable Sébastien Grammond, juge à la Cour fédérale du Canada, par Monsieur Jean-François Roberge, ministre des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, et par Madame Murielle Laberge, rectrice de l’Université du Québec en Outaouais.
L’événement a été rendu possible grâce au soutien financier de plusieurs partenaires, dont le Groupe de recherche sur les sociétés plurinationales (GRSP), le Secrétariat du Québec aux Relations canadiennes (SQRC), le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le Centre de recherche Société, Droit et Religions de l'Université de Sherbrooke (SoDRUS) et la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke.
Un ouvrage collectif, qui sera publié aux Presses de l’Université Laval, est en préparation et assurera une pérennité aux échanges qui se sont tenus lors du colloque.