Aller au contenu

Lancement en présence de Pauline Marois

La 4e édition du Québec économique fait le point sur le revenu des Québécois

La première ministre Pauline Marois
La première ministre Pauline Marois

Photo : CIRANO

Le 18 mars avait lieu à Montréal, au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations, le lancement de l’ouvrage Le Québec économique 2012 − Le point sur le revenu des Québécois, toujours sous la direction scientifique des professeurs Luc Godbout et Marcelin Joanis, de la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke, accompagnés cette année par Jean-Yves Duclos, professeur à l’Université Laval. Pour l’occasion, la première ministre du Québec Pauline Marois a pris la parole afin de rappeler que cette thématique sur le revenu des Québécois interpelait son gouvernement.

«Nous sommes bien sûr très heureux que la première ministre s’intéresse à notre publication, qui se veut un document de liaison et de transfert dont l’objectif est de communiquer les résultats de travaux scientifiques à un public composé notamment de décideurs et d’étudiants informés et curieux», mentionne Marcelin Joanis, professeur au Département d’économique.

«Cette nouvelle parution rassemble à nouveau une brochette de 25 chercheuses et chercheurs du Québec et d’ailleurs au pays, rappelle Luc Godbout, professeur au Département de fiscalité. Jusqu’à maintenant, 59 auteurs ont participé aux 4 volumes déjà parus, qui abordent chacun une thématique différente.» Comme pour les volumes précédents, Le Québec économique 2012 − Le point sur le revenu des Québécois se conclut lui aussi avec 50 fiches thématiques sur le Québec d’aujourd’hui en rapport à la thématique.

À travers les 13 chapitres de cette nouvelle parution, Marcelin Joanis constate «une tendance de la croissance des inégalités dans les 10 dernières années quant au revenu avant et après impôts, un phénomène mondial, rappelle le chercheur. Tous les groupes voient leur situation s’améliorer incluant, de façon générale, la population à faible revenu, car on observe une diminution du taux de pauvreté malgré la hausse des inégalités».

Dans ce quatrième volume, Dorothée Boccanfuso, professeure et directrice du Département d’économique de l’UdeS, signe un chapitre sur l’«Égalité des genres – Un bilan pour le Québec». «En 2009, la situation des hommes et des femmes vue sous l’angle de la pauvreté et des inégalités ne permet pas de mettre en évidence des différences marquées. Cependant, lorsque celles-ci se révèlent significatives, la femme québécoise serait moins pauvre, indique-t-elle. Mais la distribution des revenus avant et après impôts des femmes se révèle légèrement plus inégalitaire que celle des hommes.»

Dorénavant, la publication devenue annuelle est attendue dans différents secteurs de l’activité économique et humaine, notamment l’enseignement collégial et universitaire, où, semble-t-il, on utilise abondamment les références des volumes pour étudier différents aspects du Québec économique. Ce succès offre une visibilité, une crédibilité et un rayonnement indéniable à la recherche qui se fait à l’Université de Sherbrooke.