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Examen national de français pour les futurs enseignants

93 % de réussite chez les étudiants en enseignement de l’Université de Sherbrooke

Les futurs enseignants et enseignantes en formation à l'enseignement général de l’Université de Sherbrooke ont réussi dans une proportion de 93 % l’examen national de français, soit le Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFEE). Cette réussite survient au terme d’un processus de deux ans au cours duquel les étudiantes et étudiants ont pu compter sur un appui rigoureux de la part des professeurs, et dont la persévérance a porté des fruits.

De la cohorte de celles et ceux qui avaient entrepris leurs études à l’automne 2008 en enseignement, 479 personnes ont réalisé toutes les passations permises avant le début de la troisième année. De ce nombre, 340 ont réussi à la première ou à la deuxième tentative et 107 à la troisième passation, pour un taux de réussite de 93 %. Enfin, 7 % (32 personnes) n’ont pas réussi le test.

«Ce sont les étudiants qui ont relevé ce défi, explique Julie Desjardins, vice-doyenne à la formation à la Faculté d’éducation. Il faut garder des exigences élevées. Les étudiants ont entendu le message et ils se sont donné les moyens de répondre à ce que la société attend d’eux en ce qui a trait à la maîtrise de la langue.»

Examen administré à l’ensemble du Québec, le TECFEE évalue la qualité du français des futurs enseignants. Tous les étudiants en enseignement général doivent réussir cet examen avant leur troisième stage, qui survient à la troisième année de leur baccalauréat de quatre ans.

À l’Université de Sherbrooke, les étudiants ont trois opportunités pour réussir ce test avant leur stage. Une note minimale de 70 % est requise pour réussir l’examen (sauf pour l’enseignement de l’anglais langue seconde).

La Faculté d’éducation offre un test diagnostique aux étudiantes et étudiants dès leur entrée, afin de cibler leurs lacunes (syntaxe, grammaire, orthographe, etc.) et de mesurer leur niveau de français. Plusieurs cours, de l’encadrement et des dispositifs d’aide sont mis à la disposition des étudiants pour faciliter leur perfectionnement tout au long du parcours. Des activités de valorisation de la langue sont également organisées.

Des efforts soutenus ont été investis en vue de l’examen de juin dernier. «Nous avons élaboré un nouveau cours de français en ligne pour les étudiants qui veulent se mettre à niveau, qu’ils soient en stage ou aux études, souligne Julie Desjardins. Ce cours leur permet de continuer leurs efforts, peu importe où ils se trouvent.»

Pour les 7 % des étudiants qui font face à l’échec à l’examen national, ils ont la possibilité de faire une quatrième passation. Ainsi, bien que 32 étudiants de la cohorte 2008 ne puissent entreprendre leur troisième stage, ils peuvent suivre des cours d’appoint, puis participer à un quatrième et dernier TECFEE en vue de répondre aux exigences.

À propos du TECFEE

En collaboration avec le ministère de l’Éducation et le Centre d'évaluation du rendement du français écrit (CEFRANC), les universités québécoises ont conçu un nouveau test pour évaluer la compétence langagière attendue d’une personne qui poursuit une formation universitaire en enseignement.

Tous les étudiants admis dans un programme d’enseignement sont désormais soumis au TECFEE. Ce test est produit, administré et corrigé par le CEFRANC. Le TECFEE comprend deux parties : un questionnaire à choix multiples sur le code linguistique et une épreuve de rédaction.