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Concours La preuve par l’image 2024 de l’Acfas

Gros plan sur les six finalistes de l’UdeS

Six images de l'UdeS sont finalistes au concours La preuve par l'image cette année. N'oubliez pas de voter pour votre image préférée!
Six images de l'UdeS sont finalistes au concours La preuve par l'image cette année. N'oubliez pas de voter pour votre image préférée!
Photo : Fournie

Qui a dit que la recherche n’était pas une forme d’art? Cette année, ce sont 6 photographies réalisées par des membres de la communauté UdeS qui font partie des 20 images sélectionnées pour le concours La preuve par l’image de l’Acfas. Une nouvelle édition prometteuse, qui permet à notre communauté d’immortaliser sa créativité et son talent de vulgarisation dans divers domaines tels que l’éducation, le génie, la médecine et les sciences naturelles.

Le 12 mai dernier, c’était le dévoilement des finalistes du concours, marquant par la même occasion un nouveau record pour la communauté de l’Université de Sherbrooke, puisque 6 des 20 candidatures sont issues de différentes facultés de l’UdeS. Une proportion impressionnante qui suscite la fierté et qui prouve que l’art peut prendre bien des formes.

Presque le tiers des images finalistes provient de l’UdeS cette année. Ça me rend très fier, mais je ne suis pas surpris! La capacité de vulgarisation de nos personnes chercheuses et étudiantes est remarquable. On en a la preuve ici, mais aussi à l’occasion d’autres compétitions, comme le Concours de vulgarisation scientifique de l’UdeS, qui nous fait découvrir chaque année de nouveaux talents. Chapeau à nos finalistes!

Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures de l'UdeS

Rendez-vous sur le site d’ici Radio-Canada et votez pour votre image UdeS préférée. Les votes sont possibles jusqu’au 22 septembre. Les différentes photographies sont également exposées au Biodôme de Montréal. L’image gagnante sera dévoilée en février 2025.

Nerf à vif

Eve Petit, diplômée de la maîtrise en génie chimique, a obtenu sa place de finaliste grâce à son image Nerf à vif.
Eve Petit, diplômée de la maîtrise en génie chimique, a obtenu sa place de finaliste grâce à son image Nerf à vif.
Photo : Fournie

Cette photographie monochrome d’une élégante simplicité ne représente pas une corde qui vient de se rompre à force d’avoir trop tiré dessus, mais bien un nerf sciatique de souris qui a été sectionné. Comme quoi la beauté peut se retrouver dans les situations les plus inattendues.

Je trouve que vulgariser la science par l’image est une belle occasion d’établir une connexion avec le grand public. Cela permet aussi de faire découvrir nos travaux de recherche à nos pairs. Lorsque je travaillais sur des nerfs de souris pour mon projet de recherche, les images obtenues m’ont semblé avoir un côté artistique étonnant.

Eve Petit, étudiante diplômée d’une maîtrise en génie chimique

Dépeindre l'immunité

Celia Del Carmen Crespo Oliva, étudiante à la maîtrise en immunologie, fait partie des finalistes grâce à son image Dépeindre l'immunité.
Celia Del Carmen Crespo Oliva, étudiante à la maîtrise en immunologie, fait partie des finalistes grâce à son image Dépeindre l'immunité.
Photo : Fournie

Cette image, qui ressemble à une scène tout droit sortie d’un film de science-fiction, est en réalité une vue au microscope d’un tissu lymphatique prélevé chez l’humain. Un minuscule morceau de notre être, qui dissimule des secrets grandioses.

Je voulais que les gens perçoivent la science comme une autre expression de l'art. Sous ce prisme, la recherche de la connaissance devient encore plus intéressante en trouvant la beauté dans les plus petits détails.

Celia Del Carmen Crespo Oliva, étudiante à la maîtrise en immunologie à la Faculté de médecine et des sciences de la santé

Fenêtre sur le Saint-Laurent en mutation

Théo Garnier, doctorant en biologie, a obtenu sa place de finaliste grâce à son image Fenêtre sur le Saint-Laurent en mutation.
Théo Garnier, doctorant en biologie, a obtenu sa place de finaliste grâce à son image Fenêtre sur le Saint-Laurent en mutation.
Photo : Fournie

Quand l’objectif d’un appareil photo capture la brulante réalité du changement climatique à laquelle est confrontée la communauté scientifique, cela donne un cliché qui laisse une trace dans un monde en perpétuelle mouvance.

Dès que j’ai entendu parler de ce concours, je n’ai pas hésité une seconde à participer. C’est une formidable occasion de vulgariser la recherche scientifique avec une approche visuelle susceptible de parler au plus grand nombre. Et par chance, j’ai été sélectionné.

Théo Garnier, doctorant en biologie à la Faculté des sciences

Carbone de sang

Marcelin Cazelles, étudiant à la maîtrise en chimie, et Alyssa Dupont, étudiante au baccalauréat en chimie, sont finalistes grâce à leur image Carbone de sang.
Marcelin Cazelles, étudiant à la maîtrise en chimie, et Alyssa Dupont, étudiante au baccalauréat en chimie, sont finalistes grâce à leur image Carbone de sang.
Photo : Fournie

C’est un tableau parsemé de teintes éclatantes que nous offre ce noir de carbone. Un pigment utilisé par nos ancêtres préhistoriques et qui a été capturé au microscope par des chimistes de l’UdeS afin d’analyser les ingrédients qui le composent.

Nous avons voulu participer au concours, car nous voulions faire connaître l'archéoscience, qui est une discipline trop peu connue. De plus, en voyant l’image obtenue, nous avons été les premiers surpris et nous avons eu envie de la partager au reste du monde. Finalement, nous voulions montrer que la chimie peut être utilisée dans tous types de domaines.

Alyssa Dupont, étudiante au baccalauréat en chimie

Gravir sa vie 

Rémi Paré-Beauchemin (doctorant à la Faculté d’éducation), Anne-Marie Tougas (professeure à la Faculté d’éducation), Danyka Therriault (professeure à la Faculté d’éducation) et Julie Lane (directrice du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale) sont finalistes grâce à leur image Gravir sa vie, qui a été réalisée par Maude Monty, élève en troisième secondaire.
Rémi Paré-Beauchemin (doctorant à la Faculté d’éducation), Anne-Marie Tougas (professeure à la Faculté d’éducation), Danyka Therriault (professeure à la Faculté d’éducation) et Julie Lane (directrice du Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale) sont finalistes grâce à leur image Gravir sa vie, qui a été réalisée par Maude Monty, élève en troisième secondaire.
Photo : Fournie

C’est une image avec un message des plus inspirants que nous proposent ces finalistes issus de la Faculté d’éducation. Une œuvre qui nous rappelle que ce concours est une occasion particulière pour mettre en lumière de façon créative des problématiques sociales tel que le mal-être chez les jeunes.

Il est important de faire valoir la voix des personnes adolescentes en ce qui concerne leur santé mentale, lesquelles n’ont pas toujours l’occasion de se faire entendre. Cette photo d’une adolescente de troisième secondaire en dit beaucoup, et ce concours était une belle occasion pour favoriser leur voix.

Rémi Paré-Beauchemin, doctorant à la Faculté d’éducation

Mirages pyramidaux

Tadeáš Hanuš, doctorant en génie mécanique, fait partie des finalistes grâce à son image Mirages pyramidaux.
Tadeáš Hanuš, doctorant en génie mécanique, fait partie des finalistes grâce à son image Mirages pyramidaux.
Photo : Fournie

Ce cliché est la preuve que la nanotechnologie recèle une esthétique visuelle insoupçonnée. Avec ces formes géométriques et ces couleurs d’un froid transperçant, on se croirait dans un monde futuriste qui n'attend plus que d'être exploré.

J'ai toujours trouvé impressionnantes les structures qu'on peut obtenir en travaillant sur la conception des matériaux pour l'optoélectronique. Dans mon cas, ce sont les échantillons "ratés" qui donnent les plus belles images. Cela nous permet aussi de cerner les comportements imprévus de nos matériaux et d'adapter nos procédés en conséquence.

Tadeáš Hanuš, doctorant en génie mécanique à l’Institut interdisciplinaire d'innovation technologique (3IT) et au laboratoire Nanotechnologies et Nanosystèmes (LN2)

Le concours La Preuve par l’image organisé par l’Acfas met en avant les travaux et les découvertes de scientifiques du Canada. Les membres de la communauté de l’Université de Sherbrooke participent activement à ce concours en présentant chaque année des œuvres originales afin de partager leurs avancées et leur passion pour la recherche.


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