Le GCIUS terminera la construction d’une clinique au Pérou
Le GCIUS s’envole au pays des Incas
Le 23 août, le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l’UdeS (GCIUS) en partenariat avec le Carrefour de solidarité internationale (CSI), Ayni Salud, une ONG péruvienne, et le Club des petits déjeuners, s’est envolé pour un stage de quatre mois à Quillabamba, une communauté isolée de la zone australe péruvienne, au nord de Cusco.
Le projet
L’équipe 2006 du GCIUS composée de Noémie Julien, François Breton-Jacques, Jérôme Chabot, Cynthia Martel, Olivier Désilets-Paquet et Alexandre Martin terminera la construction d’un centre communautaire de soins de santé, la casa communitaria, l’équivalent de nos CLSC. L’infrastructure réalisée servira de centre de santé pour la population et de centre de refuge au service des femmes violentées. Les fondations et le premier étage de ce bâtiment en béton armé de 500 m2, qui en possédera trois à la fin du mois de décembre prochain, avaient été complétés l’automne dernier par l’édition précédente du GCIUS.
Depuis 2002, le GCIUS s’est démarqué par son dynamisme, son leadership et son rayonnement ici et à l’étranger. Il axe ses interventions sur des projets d’ingénierie assurant le développement humain et durable de communautés dans le besoin et offre aux étudiants l’occasion de gérer, coordonner et vivre une expérience professionnelle de quatre mois dans un pays en voie de développement.
Partenariat multiforme
Comme l’affirme le directeur général du Carrefour de solidarité internationale (CSI), Marco Labrie, « le projet du GCIUS nous a séduit puisque le bâtiment sera utilisé par la population locale et qu’il s’insère harmonieusement à l’intérieur d’un programme durable qui renforcera notre association à un partenaire péruvien, Ayni Salud ».
Ayni Salud est une organisation péruvienne constituée de médecins, d'éducateurs sociaux et de nutritionnistes dont le principal champ d'intervention est, naturellement, la santé. Cette ONG poursuit entre autres l’objectif de préconiser le travail de groupes en tant que lieu de solidarité, de réflexion et de pratiques sociales ayant pour objectif l'amélioration des conditions de vie de la communauté.
Par ailleurs, grâce au Club des petits déjeuners du Québec, huit jeunes provenant de milieux défavorisés des écoles Cardinal-Roy à Québec et du Phare à Sherbrooke rejoindront l’équipe du GCIUS à Quillabamba et participeront à la construction du centre de santé. Ils visiteront également des centres de jeunesse travaillant à la prévention de la délinquance juvénile. Le projet SISMIK du Club des petits déjeuners les conduira dans une aventure où ils auront l’occasion de se dépasser, de partager leurs connaissances et découvrir une autre culture. Le Club espère provoquer une onde de choc positive auprès de ces jeunes qui risque de perdurer.
Une œuvre durable
Le Directeur du Département de génie civil, Bertrand Côté, considère que les projets du GCIUS sont ceux dont il est le plus fier, et que ses étudiants peuvent faire toute la différence. Avant le départ, il leur a sagement demandé d’ouvrir leurs yeux, leurs oreilles et leur coeur pour revenir de là-bas transformé, et riche de savoirs et connaissances qui laisseront des marques indélébiles dans leur parcours professionnel.
Olivier Désilets-Paquet, membre du GCIUS, caresse quant à lui le même rêve que les Incas quant à la robustesse et la longévité de leurs œuvres architecturales : « J’aimerais retourner à Quillabamba dans quarante ans et constater que notre casa est toujours en place avec nos noms gravés dessus et celui de l’Université de Sherbrooke ».