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Festival du texte court de Sherbrooke

Un étudiant en musique organise un spectacle qui en fait entendre de toutes les couleurs!

Samedi le 25 mai dernier a eu lieu un spectacle interdisciplinaire hors de l’ordinaire au centre-ville de Sherbrooke. C’est à l’initiative de l’étudiant au certificat en interprétation jazz de l’Université de Sherbrooke, Hugues-Olivier Blouin, que l’on doit cette soirée, intitulée Sonores. Dans le cadre du Festival du texte court de Sherbrooke, Hugues-Olivier, Annie Lafleur, poète, et Alexis O’Hara, artiste interdisciplinaire, se sont rassemblés sur scène pour offrir au public des performances allant du poème chanté au message de répondeur analysé duquel on reprend les notes de la voix pour créer une mélodie. Une performance d’Hugues-Olivier, installé dans une boîte de verre avec sa contrebasse, a entre autres été suivie par l’écoute d’une trame sonore électronique, composée de la voix d'Annie Lafleur et conçue par Mériol Lehmamn. Un mélange de sonorités, de thèmes musicaux et de textes hauts en émotion qui a su démontrer la versatilité et la créativité de la musique actuelle.

Hugues-Olivier, récipiendaire d'une subvention du Fonds institutionnel de soutien aux activités étudiantes de l’Université de Sherbrooke pour la production de ce spectacle, est fier d’avoir pu partager les acquis de sa formation en interprétation jazz avec la communauté sherbrookoise dans un contexte professionnel. « C’est une expérience qui m’a permis de mettre de l’avant mes talents de musicien dans un contexte interdisciplinaire très enrichissant. » Hugues-Olivier, ou Hugo, comme il se présente, est détenteur d’un baccalauréat en communication de l’UQÀM. Il travaille dans ce domaine, tout en exerçant son art musical, depuis les huit dernières années. Autodidacte de nature, il a tout de même décidé de se réinscrire à un programme de premier cycle en musique l’an dernier pour profiter de l’expertise de professeurs compétents et inspirants pour lui. L’étudiant poursuivra d’ailleurs ses études en musique au deuxième cycle dès l’automne prochain. « Je souhaite continuer à me développer et mettre à profit un encadrement professionnel personnalisé. Les petites cohortes et les musiciens talentueux qui suivent et donnent la formation au deuxième cycle sont des sources de motivation », affirme le contrebassiste, qui compte reconduire l’expérience de productions comme Sonores dans un avenir rapproché.


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