Non aux compressions budgétaires imposées aux universités

Le Conseil de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke a adopté, à l’unanimité, une résolution dénonçant les coupures budgétaires imposées aux universités québécoises et demandant au gouvernement d’y renoncer et de réinvestir dans l’enseignement universitaire. Afin de faire connaître sa position, il vient de diffuser une lettre d'opinion intitulée « Objectif : compromettre la mission des universités ».

En voici l'essentiel :

Les budgets des universités ont subi d'importantes compressions depuis 2012. Récemment, le gouvernement a imposé aux universités des compressions supplémentaires de 172 millions pour 2014-2015 et d'autres restrictions sont à prévoir en cours d'année et l'an prochain.

Ces importantes réductions de budget compromettent sérieusement la capacité des universités à offrir un enseignement de pointe et un encadrement de qualité à ses étudiantes et étudiants des trois cycles. De plus, elles fragilisent le réseau universitaire et ne pourront que nuire au développement social, culturel et économique du Québec.

Faites sans consultation préalable auprès des universités, ces compressions masquent une réforme en profondeur des valeurs fondamentales liées à l’éducation.

En plus de demander au gouvernement de renoncer aux compressions et de réinvestir dans l’enseignement universitaire, le Conseil de faculté lui demande d’entreprendre de véritables démarches en collaboration avec les directions d’universités pour solutionner le problème de sous-financement chronique des universités.