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Lettres, langues et communication

Un stage en traduction à l'ONU pour Andréanne Labbé

Andréanne Labbé, présentement en stage à l'ONU, à Copenhague
Andréanne Labbé, présentement en stage à l'ONU, à Copenhague

Photo : Fournie

On dit souvent à nos étudiantes et à nos étudiants qu’on ne traduit pas d’une langue à une autre langue, mais d’un monde à un autre monde, et que la traduction bâtit des ponts, ouvre des portes. Ce ne sont pas que clichés ou métaphores.

Andréanne Labbé incarne bien cet idéal de la traductrice qui veut découvrir, comprendre, faire comprendre. Elle venait tout juste de sortir de l’ultime examen de son baccalauréat, en décembre dernier, lorsqu’elle a eu la nouvelle : elle l’avait décroché, ce convoité stage en traduction au Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), à Copenhague. Pour cette grande voyageuse à l’intérêt marqué pour la politique, les relations internationales et les communications, c’était la façon rêvée d’amorcer sa carrière.

Le défi est de taille, certes, mais Andréanne est convaincue que son passage à l’Université de Sherbrooke lui aura permis de se démarquer des autres candidats et l’a bien préparée à le relever. Elle souligne notamment l’apport des stages coopératifs qu’elle a eu l’occasion de faire durant son baccalauréat en traduction professionnelle ainsi que les exigences élevées de la formation en matière de compétence en français.

Andréanne souhaite que son stage à l’ONU, amorcé il y a quelques semaines, lui serve de tremplin vers un poste qui allierait traduction, révision et communications, au sein d’une équipe de collaborateurs, tient-elle à préciser. Il faut dire que le stéréotype du traducteur qui travaille seul dans son sous-sol entre deux piles de dictionnaires a la vie dure!

En réalité, la traduction ne s’exerce surtout pas en vase clos. Loin d’attirer des misanthropes, le programme accueille des étudiants venus de tous les horizons (droit, comptabilité, biologie, enseignement, alouette!) qui ont en commun un goût de l’écriture et, surtout, une curiosité intellectuelle éclectique et difficile à étancher. Car, comme le dit si bien Andréanne Labbé, « traduire, c’est surtout ne jamais cesser d’apprendre! »

Shirley Fortier, traductrice agrée et chargée de cours à forfait en traduction, est responsable du baccalauréat en traduction professionnelle de l’Université de Sherbrooke.


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