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Colloque

Le travail social s'affiche à l'UdeS

Colloque Le travail social s'affiche, 21 et 22 avril 2016
Colloque Le travail social s'affiche, 21 et 22 avril 2016

Photo : Michel Caron - UdeS

Toute la communauté universitaire était conviée au colloque Le travail social s’affiche les 21 et 22 avril derniers au Centre culturel de l’UdeS. Pour l’occasion, les finissantes et finissants du bac en service social, les étudiantes et étudiants à la maîtrise ainsi que les membres du corps enseignant de l’École de travail social ont préparé une multitude de présentations par affiche et de conférences. Divers thèmes ont été abordés : développement des communautés, gérontologie, intervention en contexte humanitaire, participation des usagers à la formation, cyberintimidation, réadaptation sociale, itinérance, etc.

« Il s’agit d’un événement important pour nous, mobilisant diverses parties prenantes de notre département autour d’un projet commun, explique le professeur Paul Morin, directeur de l’École de travail social. Partenaires et employeurs, qui accueillent nos étudiants en stage tout au long de l’année, y étaient invités. Une activité comme celle-ci leur permet de découvrir plus largement nos activités pédagogiques. Elle permet aussi à nos cohortes étudiantes et à notre équipe professorale de partager leurs travaux de recherche. »

La professionnalisation, étape par étape

Pour les finissantes et finissants du baccalauréat, cette activité renforce leur identité professionnelle, jusqu’à la consolider. « Elle leur permet de réfléchir à ce qu’ils sont à titre de nouveaux travailleurs sociaux et d’articuler plus encore leur discours professionnel, ce qui leur sera très utile lors d’éventuelles entrevues d’embauche, indique Julie Lafleur, responsable des programmes de premier cycle en travail social. Pour les étudiants de 1re et 2e années, leur présence en tant que visiteurs s’inscrit dans le cadre de leurs cours de méthode de recherche. Cela leur permet de vivre une activité de diffusion et de se projeter dans leur future profession. »

Récipiendaires des prix remis lors de l'événement (de gauche à droite) : Fanie Camel, finissante au bac (2e prix, affiche, projet professionnel); Roseline Milette, finissante au bac (1er prix, affiche, projet professionnel); Mohamed-Ali Arfa, étudiant à la maîtrise (1er prix, communication orale, séminaire d'essai); et Laure Letarte-Lavoie, étudiante à la maîtrise (1er prix, affiche, projet de stage de maîtrise / absente sur la photo).
Récipiendaires des prix remis lors de l'événement (de gauche à droite) : Fanie Camel, finissante au bac (2e prix, affiche, projet professionnel); Roseline Milette, finissante au bac (1er prix, affiche, projet professionnel); Mohamed-Ali Arfa, étudiant à la maîtrise (1er prix, communication orale, séminaire d'essai); et Laure Letarte-Lavoie, étudiante à la maîtrise (1er prix, affiche, projet de stage de maîtrise / absente sur la photo).

Photo : Michel Caron - UdeS

C’est à travers l’activité pédagogique Projet de fin d’études que les étudiantes et les étudiants de 3e année sont invités à préparer leur participation à cet événement. « C’est une activité durant laquelle ils sont amenés, à la fin de leur parcours de formation, à communiquer leur projet professionnel ou les recherches qu’ils souhaitent poursuivre à la maîtrise, ajoute Julie Lafleur. Il s’agit pour eux de mobiliser les connaissances et les compétences acquises pour se projeter dans l’avenir. Cela permet de faire un bilan des acquis et de transmettre, en la formalisant et en la communiquant, l’approche qu’on aimerait mettre en œuvre au regard d’une problématique qui nous touche plus profondément. Pour la plupart, il s’agit aussi d’une première occasion de faire une présentation lors d’un colloque. »

Bonifier ses recherches à la maîtrise

Pour les étudiantes et les étudiants à la maîtrise, cette activité est liée aux cours Stage 1 et Séminaire d’essai. « Leurs présentations s’inscrivent dans une volonté de mettre en relief leurs travaux, explique la professeure Annick Lenoir, membre du comité organisateur de l’événement. Les participants sont nombreux et leurs questions ont pour effet de bonifier la réflexion entamée. L’idée de les faire présenter oralement s’appuie aussi sur le fait que ces étudiants, bientôt diplômés, auront à défendre leurs idées dans divers contextes. »

Les conférencières et les conférenciers ont apprécié cette nouvelle expérience. « Le stress était présent, mais la qualité des présentations aussi, mentionne Annick Lenoir. Pour la cohorte du séminaire Stage 1, la présentation par affiche leur permettait de structurer leurs idées en lien avec le stage à réaliser à l’automne prochain et, pour celles et ceux en rédaction d’essai, la préparation d’une communication orale a favorisé l’amélioration de leur essai. Dans les deux cas, l’activité de diffusion leur a permis d’expliquer en détails leur projet, ce qui a été fort apprécié. »

Au bac, les finissantes et finissants apprécient le fait de terminer leur parcours avec cette activité rassembleuse. « Bien que le stress soit présent pour eux aussi, parce qu’ils sont évalués, ils nous disent que c’est une façon bien plus agréable de clore leur formation qu’avec un examen où chacun s’en va quand il a fini, renchérit Julie Lafleur. Ils ont pris cela au sérieux, ils se sont appliqués dans la conception des affiches et ils avaient pratiqué leur communication, on le voyait bien. Ils ont été créatifs, ils sont allés au-delà de ce qui se fait pour proposer des façons de faire alternatives. Certains de ces projets mériteraient d’être approfondis et expérimentés dans le cadre d’une maîtrise. Plusieurs sont d’ailleurs réalisables rapidement, les milieux qui embaucheront nos diplômées et diplômés pourront s’inspirer de cette relève! »


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