Professeur à la Faculté des lettres et sciences humaines de l'UdeS
Pierre Hébert lauréat du Prix Gabrielle-Roy pour son dernier livre sur la censure au Québec
L'Association des littératures canadiennes et québécoise (ALCQ) a décerné le Prix Gabrielle-Roy 2004 (section francophone), qui récompense chaque année le meilleur ouvrage de critique littéraire publié en français, à Pierre Hébert, professeur à l'Université de Sherbrooke, et à sa collaboratrice Élise Salaün, pour Censure et littérature au Québec. Des vieux couvents au plaisir de vivre, 1920-1959, publié aux Éditions Fides.
L'ouvrage de Pierre Hébert et d'Élise Salaün s'est distingué tant par ses qualités d'érudition et d'analyse que par ses qualités d'écriture. Le jury a tout particulièrement fait l'éloge de la pertinence et du caractère inédit de la relecture qu'il propose de l'histoire littéraire du Québec au XXe siècle sous l'angle de la censure. Les grandes qualités scientifiques de l'ouvrage sont mises en valeur par le ton personnel et la finesse du style, et font de cet ouvrage un essai alliant qualité des idées et sensibilité du style.
Pierre Hébert est professeur au Département des lettres et communications de la Faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke. Spécialiste de la censure et de la littérature, il a publié des études sur le journal intime, ceux de Lionel Groulx et de Jacques Poulin notamment. Il a également fait paraître, en 1997, Censure et littérature au Québec. Le livre crucifié (1625-1919). Il prépare, en collaboration, un Dictionnaire de la censure au Québec – littérature et cinéma.
Quant à Élise Salaün, elle enseigne la littérature québécoise à l'Université de Sherbrooke et au Middlebury College, au Vermont. Elle a publié des articles sur ces sujets d'étude. Elle a collaboré à l'Histoire de l'édition littéraire au Québec au XXe siècle.
C'est la deuxième fois que le Prix Gabrielle-Roy est décerné à des professeurs de l'Université de Sherbrooke. En effet, Antoine Sirois et Yvette Francoli, qui ont enseigné à la Faculté des lettres et sciences humaines, l'ont reçu en 1987 pour une édition critique du roman Un homme et son péché de Claude-Henri Grignon.