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Colloque sur la gouvernance en environnement

Un franc succès pour le premier colloque étudiant de l’École de politique appliquée

Les organisateurs du Colloque sur la gouvernance en environnement, Annie Chaloux, Alex Perreault et Jérémie Roberge, tous étudiants au baccalauréat en études politiques appliquées, ont de quoi être fiers de leur réalisation. Hier, dans le hall du Centre culturel, tous parlaient du franc succès de cette première pour l’École de politique appliquée. Plusieurs figures importantes en matière d’environnement au Québec y étaient, notamment François Cardinal, journaliste à La Presse, Jack Layton, chef du NPD, et André Boisclair, ancien chef du Parti québécois.

L'engouement étudiant suscité par l'événement réjouit le comité organisateur, qui souhaite voir naître plusieurs initiatives du genre dans les années futures. Les trois étudiants appellent d’ailleurs leurs collègues à croire en leurs idées et en leur potentiel de réaliser de grandes choses : « Les grandes personnalités de ce monde sont habituellement sympathiques à la cause étudiante, car elles savent très bien que l'on représente leur relève. Les étudiants sous-estiment parfois leur propre pouvoir d'influence! »

Des conférenciers qui s’entendent sur le pouvoir de l’action citoyenne

Dans sa conférence sur le rôle des médias dans le développement de politiques vertes, le journaliste François Cardinal affirme que le pouvoir attribué aux médias est en fait celui du citoyen. Il défend sa position en mentionnant entre autres que l’auditeur est le grand décideur de ce qu’il écoute et de ce qu’il veut écouter, et que les médias répondent à la demande. Il croit certes que les médias ont un rôle important, mais il invite à ne pas surestimer ce dernier et à plutôt considérer les médias comme une courroie de transmission, un porte-voix du public.

Pour sa part, Jack Layton commence sa présentation par un appel à l’engagement des jeunes dans les dossiers environnementaux. Il souligne que le travail médiatique est un outil réel pour un parti de l’opposition qui désire influencer une décision politique, mais remet le flambeau aux citoyens. En ce sens, il conclut son discours par une recommandation claire : « Impliquez-vous! »

À son tour, André Boisclair soulève d’emblée l’importance de l’action citoyenne, en précisant que non seulement elle précède l’action gouvernementale, mais qu’elle la détermine. En ce qui a trait au rôle de l’État, il suggère que le gouvernement règlemente et gère les résultats environnementaux des entreprises plutôt que leurs processus. Pour en revenir aux gestes citoyens, Boisclair invite l’auditoire à compenser ses émissions de gaz à effet de serre par une contribution financière faite à un organisme spécialisé en la matière. Engagement que les organisateurs du Colloque sur la gouvernance en environnement avaient déjà pris en optant pour une formule d’événement écoresponsable.