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Un pas de plus vers l’accroissement du nombre de médecins spécialistes francophones formés au Nouveau-Brunswick

Le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick
Le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick

Le 15 octobre dernier, un groupe de médecins spécialistes affiliés à l’Université de Sherbrooke s’est rendu à Moncton pour une rencontre visant le développement du nombre de stages de formation médicale offerts au Nouveau-Brunswick.

La rencontre organisée par l’Université de Sherbrooke en collaboration avec le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB) et le Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont fut un premier contact officiel entre les spécialistes du Québec et ceux de la province maritime dans le but d’accroitre l’offre de stages dans quatre secteurs de spécialités : la médecine interne, l’obstétrique et gynécologie, la pédiatrie et la psychiatrie.

Des stages pour augmenter la rétention

« Présentement, il y a environ 45 résidents originaires du Nouveau-Brunswick en spécialité autre que la médecine de famille au Québec. La grande majorité d’entre eux y effectue la totalité de leur formation », explique le Dr Michel H. Landry, nouveau doyen associé au Campus de Moncton et directeur du CFMNB.
Or, plusieurs études ont démontré que les médecins ont plus de chances d’entreprendre leur pratique dans un milieu avec lequel ils sont familiers et où ils ont eu la chance de travailler pendant leur formation. Il est donc primordial que les résidents néobrunswickois fassent une partie de leur apprentissage dans leur province d’origine afin qu’un plus grand nombre d’entre eux reviennent y pratiquer après leurs études.

Reconnaissance et collaboration

Pour certains domaines de spécialités, comme la psychiatrie, toutes les conditions sont déjà en place pour offrir une très grande portion de la formation localement. Il ne manque que les approbations du Collège des Médecins du Québec et des organismes d’agrément afin que les stages soient reconnus.

Dans tout ce processus, la collaboration avec l’Université de Sherbrooke sera également primordiale afin de permettre que les résidents originaires du Nouveau-Brunswick puissent compléter une partie de leur formation dans leur province natale, et ce, sans nuire au programme de stages offerts à Sherbrooke.

« Déjà, on sent que les choses sont sur la bonne voie. L’an dernier, les résidents néobrunswickois ont cumulé 35 mois de stages faits au Nouveau-Brunswick. Cette année déjà, les chiffres ont presque doublé », conclut avec optimisme le Dr Landry.