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Le Centre de recherche sur le vieillissement est reconnu par l’Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) des Nations Unies

De gauche à droite : Nicole Dubuc, directrice scientifique du CDRV du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Patricia Gauthier, Présidente-directrice générale du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Francine Charbonneau, ministre responsables des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation, Suzanne Garon, professeure-chercheure au CDRV et à FLSH, Marie Beaulieu, professeure-chercheure au CDRV et à FLSH, Pierre Cossette, recteur de l'Université de Sherbrooke, Diane Gingras, membre du conseil d'administration du CIUSSS de l'Estrie-CHUS.

De gauche à droite : 

Nicole Dubuc, directrice scientifique du CDRV du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Patricia Gauthier, Présidente-directrice générale du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Francine Charbonneau, ministre responsables des Aînés et de la Lutte contre l'intimidation, Suzanne Garon, professeure-chercheure au CDRV et à FLSH, Marie Beaulieu, professeure-chercheure au CDRV et à FLSH, Pierre Cossette, recteur de l'Université de Sherbrooke, Diane Gingras, membre du conseil d'administration du CIUSSS de l'Estrie-CHUS.


Photo : Photo fournie

Le Centre de recherche sur le vieillissement (CDRV) du CIUSSS de l’Estrie – CHUS vient d’être désigné officiellement comme centre collaborateur OPS/OMS des villes et communautés amies des aînés. Cette désignation est attribuée à l’équipe de recherche Villes amies des aînés et à l’équipe de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées, dirigées par Suzanne Garon et Marie Beaulieu, toutes deux professeures-chercheuses au CDRV et à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Sherbrooke. Grâce à cette nouvelle désignation du CDRV, le Québec compte sept centres collaborateurs, ce qui démontre son dynamisme et son expertise de haut niveau dans le domaine de la santé.

Une portée internationale pour les projets de recherche

Un centre collaborateur OPS/OMS est une institution désignée pour faire partie d’un réseau collaborateur interinstitutionnel mis en place par l’OMS pour apporter un soutien à ses programmes au niveau des pays, régional, interrégional et mondial. Le centre collaborateur doit aussi contribuer à renforcer les ressources des pays en matière d’information, de services, de recherche et de formation pour favoriser le développement sanitaire national.

Les chercheuses ne pouvaient espérer recevoir une reconnaissance plus prestigieuse : « Il s’agit d’une reconnaissance internationale solide provenant d’un grand organisme reconnu à travers le monde. Cette reconnaissance démontre la qualité de nos travaux qui auront, en plus d’une portée régionale et nationale, une portée internationale. L’OMS a le mandat d’étendre les bonnes pratiques à travers le monde et le CDRV en fera maintenant partie », explique Suzanne Garon.

Des travaux de recherche pour améliorer le bien-être des aînés

Dans le cadre du projet Municipalités amies des aînés (age-friendly cities and communities), l’équipe de recherche de Suzanne Garon a développé un modèle et des outils afin d’accompagner les municipalités à mieux adapter leurs politiques, services et structures aux besoins de leur population aînée. Tel que mentionné dans le Guide mondial des villes-amies des aînés de l’OMS, une ville amie des aînés intervient sur les environnements bâtis et sociaux pour favoriser la participation des aînés, mettre un frein à l’âgisme et agir de manière concertée pour soutenir le vieillissement actif. Le développement d’environnements amis des aînés est l’une des quatre grandes priorités inscrites à la politique Vieillissement et santé de l’OMS ainsi qu’au plan d’action 2016-2020, qui en découle.

Les travaux en matière de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées s’inscrivent quant à eux directement dans le second risque environnemental nommé par l’OMS, dans Le rapport mondial sur le vieillissement et la santé. L’équipe de la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées développe des savoirs théoriques et pratiques visant à contrer la maltraitance et la thématique connexe de l’intimidation, notamment au moyen de guides de pratique. Dans la continuité de ses travaux antérieurs, l’équipe de la Chaire va veiller à l’évaluation de pratiques de prévention, de repérage et d’intervention directe ainsi qu’à une proposition de balises pour assurer une mesure valide et fidèle de la maltraitance qui soit partagée entre les différentes cultures.


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