« Je veux aider à égaliser les chances de faire face à la maladie »

Faire la différence dans le monde, c’est toujours ce qui a animé Isabelle Ouellet, doctorante et diplômée en médecine familiale et d’urgence de l’Université de Sherbrooke. C’est par sa participation à des missions humanitaires pendant ses études plus précisément au cours de stages de santé internationale en 2009 au Mali et au Bénin que ses implications ont débutés. Par la suite, Dre Ouellet n’a jamais cessé de vouloir changer le monde. Elle s’est entre autres impliquée à deux reprises dans la supervision d’étudiants à Haïti, été déléguée médicale pour la Croix-Rouge Canadienne en mission de riposte à l’épidémie d’Ébola en Guinée en 2015, participé à l’équipe médicale d’urgence au Sommet du G7 en 2018 et travaillé récemment dans un camp de réfugiés Rohingyas au Bangladesh.

Ces missions ne sont jamais faciles puisque les travailleurs de la santé doivent composer avec le manque de matériel et de médicaments. Au Bangladesh, notre doctorante a créé un mannequin pour la pratique du massage cardiaque et de réanimation avec quatre bouteilles d’eau pour recréer un thorax et une tête. Les équipes sur place utilisent maintenant le mannequin régulièrement à des fins d’enseignement.

Pour Isabelle, ces interventions redonnent espoir à ceux qui sont nés dans un endroit moins privilégié que le Canada. Elle aime les défis et les aventures de ces voyages, mais apprécie surtout l’accumulation de petits changements qui aident à faire une différence. Dre Ouellet vit des moments remplis de joie au cours de ces aides humanitaires. Lors de son passage en Guinée en 2015, elle nous a raconté qu’elle et son équipe ont réussi à sauver une petite fille de 5 ans atteinte du virus Ébola. Dans le campement, tout le monde a vécu alors un grand moment de bonheur.

Dre Ouellet souhaite de cette manière se connecter à l’humanité. C’est cette grande motivation personnelle qui la propulse à faire un aussi important don de soi. D’ailleurs, son grand cœur l’a inspiré à faire la différence dans sa vie personnelle en adoptant, avec son conjoint, deux petites filles du Burundi qu’elle pourra choyer sous peu.