Nouveaux services à la Clinique universitaire de kinésiologie

La Clinique universitaire de kinésiologie de la Faculté des sciences de l’activité physique poursuit son essor pour soutenir la population dans l’adoption d’un mode de vie sain et actif. Grâce à sa toute nouvelle salle d’évaluation de la condition physique et ses équipements de pointe, trois nouveaux services s’ajoutent à son éventail. En plus de proposer l’évaluation et le bilan de la condition physique générale et des habitudes de vie, la Clinique offre désormais l’évaluation de la capacité cardiorespiratoire (VO₂ max), du métabolisme de repos et de la composition corporelle.

Des services accessibles à toutes et à tous

Plusieurs peuvent penser que ces évaluations se destinent aux athlètes. « Détrompez-vous! », lance d’emblée Josiane Gauthier, kinésiologue et coordonnatrice des services en condition physique et habitudes de vie de la Clinique. « Elles sont d’un grand intérêt pour tous, mais différemment si vous êtes un athlète compétitif ou récréatif, une personne atteinte d’une maladie chronique ou une personne en bonne santé globale qui souhaite adopter de meilleures habitudes de vie », précise-t-elle.

À titre d’exemple, les résultats de l’évaluation de la capacité cardiorespiratoire sont révélateurs de la condition physique d’une personne et des risques de développer des maladies cardiorespiratoires et cardiovasculaires. De son côté, l’évaluation du métabolisme de repos peut soutenir un processus de gestion saine du poids, puisqu’elle permet de connaître exactement sa contribution à la dépense énergétique quotidienne totale. Quant à l’évaluation de la composition corporelle, comme la Clinique utilise un appareil à rayons X, de faible intensité et sans danger, les clients obtiennent précisément le poids et la proportion de leur masse adipeuse et de leur masse maigre. « Ça peut permettre de surveiller la perte de masse musculaire reliée au vieillissement, laquelle risque d’affecter la capacité fonctionnelle de la personne si elle est trop importante », explique madame Gauthier en rappelant qu’il ne s’agit que de quelques exemples et qu’il suffit de communiquer avec la Clinique pour être dirigé vers le ou les services les plus appropriés.

Comme il s’agit d’une Clinique en milieu universitaire, ces nouveaux services sont accessibles à prix abordables. Rappelons que la tarification préférentielle « Communauté UdeS » de la Clinique universitaire de kinésiologie s’étend aux abonnés du Centre sportif qui sont diplômés, retraités ainsi qu’aux membres de leur famille.

Des évaluations complémentaires utiles aux professionnels de la santé

Jusqu’à maintenant, à moins de participer à des projets de recherche bien précis, ces évaluations et les équipements utilisés n’étaient pas accessibles à la population estrienne. Ils sont ainsi complémentaires à l’offre régionale et stimulent la collaboration avec les divers professionnels de la santé. La Clinique a développé des partenariats avec des kinésiologues et des nutritionnistes qui, au besoin, dirigent leurs clients vers ses évaluations afin d’obtenir des données précises qui pourront les guider dans leurs interventions. Des médecins peuvent aussi recommander les services de la Clinique à leurs patients pour qui la pratique d’activité physique serait profitable, mais qui ont besoin d’un accompagnement professionnel, étroit et rigoureux en raison de leur condition de santé.

Une collaboration et des dons qui font une différence concrète

Il est important de mentionner que la population peut profiter de ces services grâce à la collaboration du Centre sportif, qui a permis des travaux d’aménagement majeurs, et grâce à de généreuses donatrices et de généreux donateurs qui ont contribué à l’achat d’équipements spécialisés. « Leurs dons auront des répercussions concrètes sur la santé et les capacités physiques de nombreuses personnes. Ils leur offrent la chance de profiter des expertises d’une des plus importantes équipes de professeurs en sciences de l’activité physique au Québec », souligne la professeure Isabelle Dionne, doyenne de la Faculté des sciences de l’activité physique. « En s’associant à ce projet, ils contribuent également au développement de nombreuses connaissances, puisque ce lieu en est aussi un privilégié de formation et de recherche », soulève la doyenne en précisant qu’en plus d’offrir des services professionnels à la population, la Clinique soutient la formation d’étudiantes et étudiants de tous les cycles.