Un passage salutaire pour un avenir clairement dessiné
Jean-Simon Huot, un étudiant en quatrième année au baccalauréat en enseignement en éducation physique et à la santé, a effectué un retour aux études à l’âge de 25 ans. Pour avoir les idées bien claires avant son inscription, il a fait appel à la clinique d’orientation gratuite offerte par l’Université de Sherbrooke.
« En faisant cette clinique, alors que je travaillais à temps plein, j’ai réalisé que je souhaitais m’inscrire dans un programme qui touchait aux sports, à la physiologie et à l’être humain. Je me suis donc inscrit à la Faculté des sciences de l’activité physique. Puisque j’étais déjà à l’âge adulte et que je n’avais pas complété mon collégial, je devais passer par le certificat en sciences de l'activité physique appliquées à l'entraînement sportif », rapporte l’étudiant en ajoutant que ce passage « obligé » s’est avéré très positif. « Les gens voient parfois le certificat comme une année superflue, mais c’est extrêmement enrichissant, aussi bien professionnellement qu’humainement. Tous ceux et toutes celles que je connais qui ont fait le certificat s’entendent pour affirmer que cette année investie dans leurs études est loin d’avoir été perdue! Ce certificat aide à s’orienter et représente une occasion de faire ses premiers pas à l’université ».
Qu’il soit abordé comme tremplin vers le baccalauréat ou pour parfaire des connaissances applicables à une carrière déjà amorcée, le passage au certificat est des plus profitables. En effet, pour Jean-Simon, cette première année entre les murs de l’Université de Sherbrooke a permis la mise en lumière d’aspirations profondes.
Le certificat a été une porte d’entrée extraordinaire pour moi. Je l’ai abordé comme une année de réflexion, et elle a confirmé la suite de mon parcours universitaire.
Jean-Simon Huot
Une décision solide, teintée par l’expérience
Étudiant à la deuxième cohorte de Santé globale à l’école secondaire de la Montée Le Ber, Jean-Simon est très jeune lorsqu’il perd son père. « J’ai reçu énormément de soutien de la part de mes enseignants et enseignantes en éducation physique alors que je traversais ce deuil. Puisque j’étais inscrit en santé globale, ces personnes adultes étaient toujours mes titulaires. Cette réalité a teinté ma décision de me diriger vers l’enseignement, à la suite de mon certificat. Le domaine rassemble plusieurs passions : l’éducation physique, la biologie et l’anatomie, mais également la relation d’aide. »
Des études pour se remettre en question
La notion d’identité professionnelle est abondamment abordée dans le cadre du certificat, ce qui a bien plu à Jean-Simon.
« Au certificat, on apprend à déterminer sur quelles fondations on bâtira notre identité professionnelle. Par exemple, les cours Portefolio 1 et Portefolio 2 proposent un projet intégrateur. Ce dernier contribue à garder les étudiantes et étudiants attentifs à l’information qui leur sera utile dans le cadre de leurs cours. En effet, un étudiant ayant un projet de marathon portera une attention différente au cours Méthodes d’entraînement que celui ayant un projet tournant autour de la dynamophilie (la force athlétique). Ceci permet un parcours plus personnalisé et donne l’occasion de mieux cerner l’importance de son propre développement professionnel. »
Jean-Simon n’est pas un adepte des sports d’équipe; voici un trait de son identité professionnelle, révélée au certificat. « L’idée de promouvoir l’activité physique autrement que seulement par des sports d’équipe me plaît beaucoup. Le vélo de montagne, le ski alpin et le kayak sont des sports que j’ai découverts en Santé globale et que je voudrais partager avec d’éventuels élèves », affirme-t-il.
Et la suite? Jean-Simon vise une carrière en enseignement de l’activité physique, idéalement au niveau secondaire. C’est que le jeune homme est passionné par cette tranche d’âge, où l’on développe son identité.
La relation d’aide est très importante pour moi. Je sais que j’aurai plus d’influence positive dans la vie des gens, que je pourrai redonner aux jeunes ce que j’ai moi-même reçu de la part de mes enseignants et enseignantes.
Jean-Simon Huot
Le certificat, une fin en soi?
Selon lui, on pourrait choisir de s’inscrire au certificat en sciences de l'activité physique appliquées à l'entraînement sportif pour solidifier ses connaissances.
« Des gens qui travaillent déjà à titre d’entraîneurs ou d’entraîneuses pourraient approfondir leur compréhension de leur domaine et opter pour cette occasion d’amélioration continue. Le certificat est en mode pratique davantage que théorique. En effet, la plupart des cours comportent une partie théorique et une partie laboratoire où on expérimente les notions vues en classe. La pratique est donc intimement liée à la théorie », de conclure Jean-Simon.
En bref, le certificat en sciences de l'activité physique appliquées à l'entraînement sportif représente l’occasion rêvée de se faire une idée! Il lui a permis de se diriger vers le baccalauréat en enseignement en éducation physique et à la santé avec une vision plus complète de la façon dont il allait aborder ses années d’études. Et, comme l’affirme Jean-Simon : « C’est important de réussir ce certificat, mais ça l’est encore plus de le vivre! »