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Faire de la recherche? Passionnant et concret!

L’idée de contribuer à l’avancement des connaissances a pris sens pour environ 150 étudiants de 1er cycle inscrits au cours EPS-200 – Recherche en éducation physique et sportive. En 10 semaines, ces étudiants de première année de kinésiologie et de deuxième année en enseignement ont eu à s’approprier les principes de base d’une démarche de recherche. Ils ont notamment produit un plan, élaboré une affiche de recherche et présenté les fruits de leur travail en public lors d'une mini-foire d’exposition qui s’est tenue dans le hall d’entrée du Centre sportif les 3 et 4 décembre derniers.

À cette occasion, les visiteurs ont pu côtoyer des jeunes manifestement fiers de leurs découvertes, voire captivés par leur sujet de recherche. Les passionnés de fraîche date ont entretenu les passants de sujets comme le dopage chez les cyclistes, l’hypnose et la performance sportive, les impacts psychosociaux des programmes sport-études au secondaire, les effets physiologiques de l’utilisation de boissons énergisantes, et même les impacts des jeux vidéo sur les comportements et habitudes de vie des jeunes.

À l’issue de cette expérience, le professeur Robert Goyette ne peut que témoigner d’un grand enthousiasme. «Nous avons réussi à démystifier la recherche et surtout à donner du sens aux apprentissages de ces étudiants en les mettant en action sur des questions qui les interpellent directement», fait valoir l’instigateur et chef d’orchestre de ce projet.

La réussite du projet est le fruit d’importantes contributions, dont l’expérience du professeur Marcel Nadeau, l’expertise des bibliothécaires Sophie St-Cyr et Isabelle Lorrain, de même que l’éclairage scientifique du professeur Patrick Boissy. Sans oublier les quatre chargées de cours qui ont largement participé à la structuration du cours, les doctorantes Sylvie Beaudoin, Danielle Bouchard, Sèverine Lanoue et Sacha Stoloff.

«J’ai été impressionnée par la qualité des travaux, par les efforts investis et par le professionnalisme des présentations», témoigne Sylvie Beaudoin, l’une des quatre enseignantes du cours en question. Pour elle, ce succès s’explique aisément. «Nous avions une recette gagnante. Nous sommes partis des préoccupations des participants. Nous les avons bien encadrés et nous avons inclus un volet diffusion sur des sujets de recherche qu’ils ont eux-mêmes choisis.»

Il n’y a pas que l’équipe d’enseignants qui s’est montrée impressionnée par la qualité des travaux des étudiants. Après avoir fait le tour des exposants, le professeur Martin Roy y allé de ce commentaire élogieux : «La qualité de présentation des affiches est comparable à ce que j’ai vu dans certains colloques internationaux!»