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Jeux du Canada – Canoë-kayak

Ramer ensemble, c'est bien; être synchro, c'est mieux!

Photo : Yves Longpré

En canoë comme en kayak, la synchronisation est un élément clé pour gagner la course, non? Les amateurs de sports nautiques auraient intérêt à s'intéresser aux mathématiques, puisque celles-ci proposent une façon de mesurer la difficulté qu'ont deux rameurs à se synchroniser.

C’est possible parce que ces sports utilisent des mouvements cycliques, comme une pagaie plongée dans l’eau à intervalles réguliers. Naturellement, chaque personne a son propre rythme, et, s’il y a deux personnes dans l’embarcation, elles seront nécessairement un peu décalées (l’une a commencé une seconde plus tard, l’autre rame une fraction de seconde moins vite, etc.).

Pour qu'elles soient synchronisées, les deux cycles doivent être en parfaite harmonie. Or, pour réussir ce tour de force, un des deux athlètes doit ralentir son rythme, et l’autre, l’accélérer, jusqu’à ce qu’ils se soient rattrapés. C’est logique, mais comment savoir quoi faire?

Les mathématiciens ont trouvé une constante, appelée la force de couplage, qui mesure l’attention que chaque athlète de l’équipe porte à son coéquipier. Plus les coéquipiers sont sensibles les uns aux autres, plus la force est grande. Et, à quoi sert cette force? À déterminer la probabilité de réussir une synchronisation parfaite. Autrement dit, plus la force est grande, plus les chances de réussir à se synchroniser (et de gagner la course) sont grandes.

Morale de l'histoire : mieux vaut bien s’entendre pour pagayer ensemble!


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