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Jeux du Canada – Baseball

Des cigognes et du baseball

Photo : Yves Longpré

Pour prédire le nombre de nouvelles naissances, on peut étudier la population de cigognes. Plus de cigognes, plus de bébés. Les statistiques là-dessus sont claires. Sauf que les données recueillies pour arriver à pareil résultat sont celles d'une ville privée d'électricité pendant plusieurs semaines d'hiver. Les habitant y ont eu recours au chauffage au bois et, comme les cigognes font leur nid sur les toits, près des cheminées, les cigogneaux y ont mieux survécu à l'hiver. Quant à l'augmentation de la natalité humaine cet hiver-là...

Le nombre de cigognes est lié au nombre de bébés, mais ce n'est probablement pas le meilleur indicateur statistique de ce dernier. On pourrait transposer ce constat au baseball, sport friand de statistiques s'il en est, où on utilisait souvent le nombre de buts volés, de points produits ou la moyenne au bâton pour évaluer les qualités offensives des joueurs. Du moins, jusqu'à ce que Billy Beane, directeur gérant des Athletic's d'Oakland, utilise des techniques avancées de statistiques pour trouver de meilleurs indicateurs.

D'équipe plutôt connue pour ses uniformes ringards, la franchise s'est retrouvée en séries, malgré une maigre masse salariale de 41 millions de dollars, soit 84 de moins que les Yankees de New York! Parmi les indicateurs étudiés, on comptait : la moyenne de présences sur les buts – qui fait intervenir les coups sûrs, les buts sur balles et les fois où le frappeur est atteint par le lancer – et la moyenne de puissance au bâton – une moyenne pondérée qui prend en compte le nombre de simples, de doubles, de triples et de coups de circuit.

Statistiques : 1 – Recruteurs : 0


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