Équité, diversité et inclusion
L'UdeS souhaite devenir exemplaire
L'UdeS aspire à devenir un milieu exemplaire sur le plan de l’équité, de la diversité et de l’inclusion. C’est de fait l’un des objectifs de grande portée de son plan stratégique 2018-2022.
« C’est important pour nous que l’UdeS ressemble à la société dans laquelle elle évolue pour mieux y contribuer. La diversité des points de vue est source d’excellence et d’innovation, et elle rejoint nos valeurs en tant qu’université humaine », déclare le recteur de l’UdeS, le professeur Pierre Cossette.
De nombreuses études attestent que la diversité constitue un important vecteur de richesse, de créativité et d’excellence. Elle permet de mieux représenter la société, en ce qu’elle prend en compte un spectre plus large de préoccupations, lesquelles varient selon les groupes représentés.
Près de 85 % des gens qui choisissent l’UdeS pour leurs études ne proviennent pas de la région estrienne. À l’instar de la ville de Sherbrooke, qui a vu croître sa population issue de l’immigration au fil des trente dernières années, l’UdeS représente une véritable terre d’accueil.
« Nombre de nos professeures et professeurs, des sommités reconnues dans leur domaine, viennent de l’étranger. Nous avons aussi de plus en plus d’étudiantes et d’étudiants internationaux qui viennent chez nous », mentionne le professeur Cossette.
À ce chapitre, le développement de compétences interculturelles est un enjeu important en matière de réussite et d’intégration. Au-delà de l’accueil que l’on réserve à ces personnes, il importe de chercher à mieux les intégrer, à mieux comprendre leur réalité, afin de favoriser leur plein potentiel.
Redéfinir l’excellence en recherche
Puisque l’UdeS se distingue par sa diversité, le vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, le professeur Jean-Pierre Perreault, y voit une occasion privilégiée de faire ressortir l’excellence chez les groupes pour lesquels on souhaite un meilleur accès aux chaires de recherche du Canada, soit les femmes, les minorités visibles, les Autochtones et les personnes en situation de handicap. Sous-représentés, ces groupes présentent pourtant un apport potentiel original pour permettre certaines avancées :
Il faut revoir les critères d’excellence, aller au-delà du nombre de publications savantes, miser sur la compétence, penser au potentiel de ce que pourra aussi accomplir la personne recrutée.
Malgré une lente progression, les femmes demeurent sous-représentées dans les domaines du génie et des sciences. C’est ce que nous apprend un rapport récemment déposé par la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec, dont la titulaire, la professeure Ève Langelier, évolue à la Faculté de génie de l’UdeS.
« Le génie, il faut arrêter de penser que c’est trop difficile pour les femmes. C’est un beau domaine pour aider les autres, au même titre que les sciences infirmières ou l’enseignement, où les femmes sont très présentes, alors que les hommes, trop peu », explique la chercheuse en bio-ingénierie, qui s’intéresse notamment à la conception d’équipements de sport adapté.
Les hommes sont en effet sous-représentés dans certains domaines, notamment en éducation et en sciences de la santé. Comment faire pour les y intéresser davantage et faire en sorte qu’ils y soient plus nombreux? Il s’agit d’un enjeu de société majeur, sur lequel l’UdeS entend se pencher.
Vers l'atteinte de cibles ambitieuses
Afin de devenir un milieu exemplaire en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, l’UdeS s’est dotée de cibles ambitieuses et a rapidement mis sur pied des comités de travail chargés d’assurer la mise en place et la réalisation d’actions porteuses s’y rattachant.
Des priorités ont été retenues, de manière à améliorer l’équité hommes-femmes, la représentation des minorités visibles et ethniques, des Autochtones ainsi que des personnes avec handicap.
Des mesures seront aussi développées pour les groupes de diversité sexuelle et de genre (LGBTQ2+), alors que de plus en plus de personnes de la communauté étudiante sur nos campus font valoir le besoin de mieux reconnaître la réalité des personnes trans et non binaires. Elles demandent qu’une attention particulière soit portée à leur réalité, à travers les mécanismes mis en place par l’institution.
« Ces revendications sont essentiellement portées par des membres de la communauté étudiante, mais des membres du personnel pourraient également bénéficier des changements apportés à nos façons de faire et à nos systèmes pour reconnaître ces réalités », indique la professeure Christine Hudon, vice-rectrice aux études et responsable du comité pour l’inclusion de la diversité sexuelle et de genre, qui s’inscrit dans le plan stratégique de l’UdeS.
Malgré le chemin à faire pour mieux représenter certains groupes, l’institution est confiante qu’elle saura atteindre ses objectifs. Déjà, des initiatives prometteuses émergent et des mesures innovantes sont déployées afin de favoriser une approche plus inclusive.
Quelques exemples d’équité, de diversité et d’inclusion à l’UdeS
Un nombre grandissant de programmes offerts en régime coopératifs sont ouverts aux étudiantes et étudiants internationaux, leur permettant de profiter des avantages de l’alternance études-stages rémunérés.
Le Centre de langues de l’UdeS contribue à parfaire les compétences langagières et communicationnelles des membres de la communauté, par l’entremise de formations adaptées à leur parcours.
Les femmes occupent 30 % des chaires de recherche du Canada à l’UdeS, ce qui permet d’atteindre une cible fixée au plan d’équité en recherche 2017-2022.
Des événements pionniers mettant les femmes à l’avant-plan, tel le congrès Femmes en physique Canada, où elles étaient plus de 150 à être réunies en juillet dernier à l’UdeS, sont précurseurs d’un certain vent de changement sur nos campus.
Une doctorante en situation de handicap intégrée à la Chaire de recherche sur la maltraitance envers les personnes aînées s’est vu confier un mandat de participer à un comité scientifique, grâce à son expertise particulière, en lien avec un projet portant sur la maltraitance envers des personnes aînées présentant des incapacités.
La politique d’admission au baccalauréat en droit destinée aux candidatures autochtones leur permet d’investir le domaine du droit, où elles sont peu présentes, pour ensuite pouvoir agir au sein de leur communauté.
Informations complémentaires
- Plan stratégique 2018-2022
- Équité, diversité et inclusion en recherche
- Plan d’action d’équité pour les programmes interorganismes fédéraux 2017-2022
- Rapport statistique 2005-2018 de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec
- Politique d’admission au baccalauréat en droit visant à favoriser les candidatures autochtones
- Formulaire sur l’accès à l’égalité en emploi
- Journée mondiale de la justice sociale