IRC Innovation pour une planète durable
Financement de 3,5 M$ du FRQ et dialogues stratégiques entre l’UdeS et le CNRS
Le nouveau centre de recherche international (IRC) Innovation pour une planète durable lancé en avril a officiellement amorcé le travail de réflexion qui mènera aux innovations durables prévues, à l’occasion d’un colloque organisé à l’UdeS les 4 et 5 juin au cours duquel un financement de 3,5 M$ a été annoncé par le Fonds de recherche du Québec.
Sciences et technologies quantiques, micro-nano-technologies, chimie verte et éco-matériaux, et innovation responsable et biodiversité : c’est selon quatre axes de recherche que l'UdeS et le CNRS créeront ce nouveau pont en recherche.
Les équipes québécoises et françaises qui développeront ces innovations durables se sont rencontrées les 4 et 5 juin à Sherbrooke afin de déterminer les priorités des travaux qui seront menés au cours des prochaines années au sein de cet IRC.
Rappelons que l’IRC Innovation pour une planète durable, annoncé le 12 avril 2024, est le 6e centre de recherche de cette nature au monde et le 1er au Canada. L’UdeS abrite déjà deux laboratoires de recherche internationaux issus d’un partenariat avec le CNRS : le Laboratoire Nanotechnologies et Nanosystèmes (LN2), lancé en 2012, et le Laboratoire Frontières Quantiques, créé en 2022.
Une recherche bâtie sur des relations humaines
Présent à Sherbrooke spécialement pour l’occasion, Antoine Petit, président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), estime que la recherche est un chaînon important dans la lutte contre les changements climatiques et que les collaborations entre l’UdeS et le CNRS forment un solide ancrage qui permettra de multiplier les innovations en matière de développement durable et de préparer la relève scientifique :
Cet IRC s’appuie sur des relations de travail qui existent depuis des années entre l’UdeS et le CNRS, mais aussi sur des relations humaines bâties avec le temps. L’idée derrière cet IRC est de travailler sur une thématique essentielle, sur un sujet qui nous préoccupe toutes et tous. Nous devons diminuer au maximum notre empreinte carbone sans diminuer nos activités de recherche. Nous allons également investir dans les jeunes, former des doctorantes et des doctorants qui seront les chercheurs de demain.
Antoine Petit, président-directeur général du CNRS
M. Petit a souligné au passage que le continuum de recherche de l’IRC a ceci de particulier qu’il couvrira le champ de recherche fondamentale tout en faisant un lien étroit avec le secteur industriel. L’interdisciplinarité est par d’ailleurs l’une des forces distinctives de l'UdeS en recherche, tout comme la recherche partenariale :
« Se projeter dans 25 ans : identifier maintenant ce dont nous avons besoin pour avoir une planète qui est durable, tel est l’objectif du colloque, a précisé au début de l'événement le professeur Vincent Aimez, responsable scientifique de l’IRC et vice-recteur à la valorisation et aux partenariats à l’Université de Sherbrooke. Il vise à développer des collaborations scientifiques qui s’inscrivent dans un contexte de durée, d’innovation et de culture francophone. »
3,5 M$ à l’UdeS pour l’innovation durable
Également sur place, Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, a profité de l’occasion pour annoncer un octroi important du Fonds de recherche du Québec (FRQ).
Ce nouveau pont scientifique entre la France et le Québec augure de belles collaborations dans des filières hautement stratégiques, autour d'enjeux sociétaux importants des deux côtés de l'Atlantique. Outre le développement futur d'innovations durables, la recherche au sein de cette entité se réalisera en français, ce qui vient renforcer l'action du FRQ à cet égard. Je transmets mes plus vives félicitations à l'Université de Sherbrooke pour l'obtention de ce premier IRC en sol canadien et souhaite de fructueux travaux scientifiques aux équipes québécoises et françaises.
Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec
Aux yeux du professeur Pierre Cossette, recteur de l’UdeS, ce financement agira comme un levier remarquable pour l’avancement des travaux qui seront effectués au sein de l’IRC, tout en permettant à l’UdeS de continuer d’exercer un leadership rassembleur autour de thématiques de recherche cruciales.
Unir notre écosystème d’innovation à celui du CNRS ne peut qu’être porteur de solutions originales qui tracent la voie vers un avenir plus vert et plus durable.
Pierre Cossette, recteur de l’UdeS
Tous les ingrédients sont ainsi en place pour créer des projets avec une longue portée et établir de nouveaux liens transatlantiques qui permettront d’aller plus loin.