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Investissement pour stimuler la mise en marché des innovations

Le Centre MIQRO innovation obtient 23,2 M$

Chad Gaffield, président du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Vincent Aimez, responsable des partenariats scientifiques du C2MI, Tony Clement, ministre de l'Industrie, Normand Bourbonnais, directeur du C2MI, Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, et Suzanne Fortier, présidente du Conseil de recherches en sciences et en génie du Canada.
Chad Gaffield, président du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, Vincent Aimez, responsable des partenariats scientifiques du C2MI, Tony Clement, ministre de l'Industrie, Normand Bourbonnais, directeur du C2MI, Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche, et Suzanne Fortier, présidente du Conseil de recherches en sciences et en génie du Canada.

Le Centre de collaboration MIQRO innovation (C2MI), actuellement en construction dans le Technoparc de Bromont, a reçu le 6 décembre une subvention de fonctionnement de 14,1 M$ du Réseau de centres d'excellence du Canada. En incluant la contribution des partenaires au projet, le montant total de l'investissement s'élève à 23,2 M$.

Ce centre, créé à l'initiative de l'Université de Sherbrooke, IBM Canada et DALSA Semiconducteur, fait partie de cinq nouveaux Centres d'excellence en commercialisation et en recherche appuyés par le gouvernement fédéral, en vertu d'une annonce faite par le ministre fédéral de l'Industrie, Tony Clement. Cette subvention vise l'accélération de la mise en marché des innovations scientifiques.

Le C2MI s'inscrit dans l'un des quatre créneaux prioritaires visés par le programme, les technologies de l'information et des communications. L'aide annoncée devra donc permettre d'embaucher une quinzaine de personnes qui s'ajouteront aux 250 emplois déjà prévus au projet.

La mise sur pied du C2MI a été rendue possible grâce à un investissement initial de 218 M$ provenant de plusieurs partenaires ainsi que du gouvernement fédéral et du gouvernement du Québec.

Industrie stratégique

Esquisse architecturale du bâtiment du C2MI en construction dans le technoparc de Bromont.
Esquisse architecturale du bâtiment du C2MI en construction dans le technoparc de Bromont.
Photo : C2MI

Le C2MI œuvrera au développement de la microélectronique, une industrie stratégique qui génère des emplois hautement qualifiés au Canada. On estime que le projet de Bromont devrait permettre d'en consolider quelque 3000, en plus de ceux créés par le centre de recherche. Dans le cadre du partenariat annoncé en septembre 2009, l'UdeS fournira l'expertise en recherche et en formation et sera propriétaire de l'édifice actuellement en chantier. Le début des activités au centre se fera au cours de l'automne 2011.

«Le centre permettra à l'industrie de transformer les nouvelles connaissances scientifiques en produits qui assureront la richesse économique du Canada, a déclaré Jacques Beauvais, vice-recteur à la recherche de l'UdeS. Il formera aussi la prochaine génération de spécialistes en matériaux et en nanosystèmes et préparera les nouveaux diplômés aux défis auxquels les industriels seront confrontés au cours des prochaines années.»

La mise en place du C2MI assurera le déploiement d'une chaîne d'innovation intégrée. Il améliorera la formation de chercheuses et chercheurs universitaires, stimulera le développement, accélérera la commercialisation internationale des innovations dans le secteur des microsystèmes complexes, favorisera la création d'entreprises de haute technologie et positionnera le Canada à l'avant-garde du pôle économique de la microélectronique.

«Notre gouvernement estime que pour édifier une société et une économie novatrices, il faut appuyer les esprits créatifs et stimuler leur potentiel, a déclaré le ministre Clement. Nous investissons donc dans les idées, les produits et les technologies de ces centres d'excellence en vue de créer des emplois et des entreprises, de former une main-d'œuvre hautement qualifiée, de renforcer notre économie et d'assurer la prospérité à long terme du Canada.»

Le programme des Centres d'excellence en commercialisation et en recherche fait partie d'une stratégie qui vise à inciter le secteur privé à investir davantage en recherche-développement, à mieux traduire les découvertes en applications pratiques, à miser sur l'excellence des chercheuses et chercheurs canadiens pour placer le pays à la fine pointe des découvertes.


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