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Le gouvernement du Canada annonce de nouveaux investissements dans la recherche environnementale pour l’Université de Sherbrooke

Sherbrooke, le 15 janvier 2024 – Les universités canadiennes jouent un rôle essentiel dans les efforts déployés pour comprendre et combattre les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution. Le gouvernement du Canada compte sur des recherches scientifiques solides pour prendre des décisions fondées sur des données probantes et bâtir une économie à faibles émissions de carbone, tout en protégeant l’environnement pour les générations actuelles et futures.

Ces établissements s’appuient sur le talent de scientifiques et de chercheurs de renommée mondiale pour générer de nouvelles données et approfondir la compréhension de ces enjeux à l’échelle mondiale.

Aujourd’hui, à la suite d’une séance de questions et réponses avec la communauté étudiante de l’Université de Sherbrooke, l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, et la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière, ont annoncé un financement pouvant atteindre 772 500 $ afin de soutenir certaines des activités de recherche en cours à l’Université. Voici ces financements :

Bassins hydrographiques pour la santé

L’Université recevra jusqu’à 400 000 $ sur cinq ans pour étudier les bassins versants des lacs et évaluer le lien entre les modifications des bassins versants et la santé des écosystèmes dans le contexte des changements climatiques. Le projet permettra de générer de nouvelles données et connaissances, qui profiteront à la fois à la communauté scientifique et au public canadien, puisqu’elles pourront notamment éclairer l’utilisation judicieuse des sols et la gestion de l’eau.

Fenêtres biologiques (« Biowindows ») dans les sites d’enfouissement pour l’atténuation du méthane

L’Université recevra jusqu’à 192 000 $ sur deux ans pour mener des recherches portant sur les fenêtres biologiques dans les sites d’enfouissement, qui pourraient contribuer à réduire leurs émissions de méthane à un coût relativement faible. Une fenêtre biologique est un système d’atténuation du méthane dans lequel des parties de la couverture existante du site sont remplacées par des matériaux biologiquement actifs, comme de la terre grossière ou du compost. Le gaz issu des sites d’enfouissement qui s’échappe des déchets passe par la fenêtre biologique, où des bactéries contribuent à réduire sa teneur en méthane. Les résultats de la recherche contribueront au perfectionnement des connaissances et à la conception d’outils qui aideront les utilisateurs à élaborer et à construire des fenêtres biologiques dans un plus grand nombre de sites d’enfouissement au Canada.

Analyse des répercussions des données bathymétriques sur la cartographie des zones inondables

Dans le cadre du Programme d’identification et de cartographie des aléas d’inondation du gouvernement du Canada, l’Université recevra jusqu’à 80 500 $ pour un projet de recherche qui étudiera les répercussions des techniques de collecte de données bathymétriques (topographie sous-marine) sur les résultats de la cartographie des inondations.

Initiative sur les zones clés pour la biodiversité au Québec

L’Université recevra jusqu’à 100 000 $ pour désigner des zones clés pour la biodiversité au Québec. Présentes dans les milieux terrestres, marins et d’eau douce, ces zones abritent des espèces et des écosystèmes rares et menacés, ainsi que des processus naturels essentiels. Les zones clés pour la biodiversité sont des zones importantes pour assurer la pérennité de la biodiversité et sont désignées grâce à des critères précis et mesurables. À ce jour, le projet a permis de trouver un total de 86 sites dans la province grâce à des partenariats avec les gestionnaires des terres et les collectivités autochtones. Ces sites seront ajoutés au registre national une fois leur désignation finalisée par la Coalition des zones clés pour la biodiversité au Canada.

En plus d’annoncer ces investissements, le ministre Guilbeault a également souligné le travail de collaboration en cours entre l’Université de Sherbrooke et Environnement et Changement climatique Canada. Les partenariats avec les établissements universitaires sont essentiels afin de relever les défis liés à la politique environnementale et trouver des solutions innovantes. Les universités soutiennent également la formation d’un personnel hautement qualifié, ce qui permet aux décisionnaires d’avoir accès aux renseignements pertinents dont ils ont besoin afin de prendre les décisions qui permettront d’atténuer les changements climatiques et de s’adapter à ses effets.

Le gouvernement du Canada consulte périodiquement les universités canadiennes dans les domaines de recherche correspondant à ses priorités afin de trouver des synergies et d’explorer des domaines de collaboration. À l’avenir, les investissements dans la recherche scientifique et les partenariats efficaces avec les universités continueront à faire progresser la science et les connaissances nécessaires en vue de résoudre les problèmes environnementaux complexes.

Citations

« Une bonne prise de décision fondée sur des données probantes nécessite des données de qualité. L’Université de Sherbrooke est déjà un chef de file national dans le domaine des sciences de l’environnement et notre gouvernement souhaite tirer parti de son excellente réputation. Les étudiants et les chercheurs de l’Université de Sherbrooke améliorent notre compréhension de la dynamique et des répercussions des changements climatiques, tout en obtenant de l’information précieuse sur la meilleure façon d’atteindre notre objectif climatique ambitieux ».

– L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

 « La réussite exceptionnelle de l'Université de Sherbrooke dans le domaine du développement durable en fait un véritable pôle d'excellence. Je suis déterminée à continuer de faire de la protection de l'environnement ma priorité numéro un, travaillant sans relâche pour renforcer notre engagement envers un avenir plus durable. C'est pourquoi il est important de soutenir des établissements comme l’Université dans leurs projets innovants.–. »

– Élisabeth Brière, secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et députée de Sherbrooke

 « L’UdeS est positionnée comme un acteur majeur de la recherche au Canada, notamment de la recherche en environnement et la lutte aux changements climatiques. Elle sera toujours présente pour former la prochaine génération de spécialistes et contribuer à faire de notre pays un leader en matière d’innovation dans ce secteur si névralgique.»

– Jean-Pierre Perreault, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures, Université de Sherbrooke

 Faits en bref

  •  La collaboration entre l’Université de Sherbrooke, Environnement et Changement climatique Canada, les chercheurs et les scientifiques est continue. Au cours des cinq dernières années, 49 articles scientifiques ont été publiés par des co-auteurs associés à l’Université de Sherbrooke et à Environnement et Changement climatique Canada.
  • Environnement et Changement climatique Canada est depuis longtemps un chef de file en matière de science ouverte et s’engage à rendre la recherche financée par le gouvernement fédéral plus transparente, accessible et inclusive.
  • Le méthane est un puissant gaz à effet de serre et un polluant climatique qui est responsable de 30 pour 100 du réchauffement climatique observé à ce jour, et les niveaux de méthane atmosphérique continuent de grimper.
  • Le gouvernement du Canada élabore actuellement une nouvelle réglementation fédérale afin d’augmenter le nombre de sites d’enfouissement qui collectent et traitent le méthane au lieu de le rejeter dans l’atmosphère, et de veiller à ce que les systèmes existants capturent autant de méthane que possible.
  • Le Programme d’identification et de cartographie des aléas d’inondation fait progresser la cartographie des inondations en collaborant avec les provinces, les territoires et d’autres intervenants afin de créer des cartes des dangers d’inondation, de fournir des renseignements sur les zones à haut risque et d’établir les pratiques exemplaires en matière de cartographie des inondations, permettant ainsi d’aider la population canadienne partout au pays à mieux planifier et se préparer à de futures inondations. Environnement et Changement climatique Canada mobilise le milieu universitaire pour faire avancer la science des inondations et intégrer les répercussions des changements climatiques et de l’incertitude dans la cartographie des inondations. Les principaux objectifs de la cartographie des inondations sont l’aménagement du territoire, ainsi que la gestion des urgences, de l’environnement et des ressources.

Liens connexes

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Source : Environnement et Changement climatique Canada

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