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Construction d'une école maternelle pour les enfants victimes du SIDA en Afrique

Le GCIUS sème l'espoir aux orphelins du Malawi

Les orphelins de Golomoti, petit village du Malawi, ne suivront plus leurs cours sous les arbres mais bien dans un complexe éducatif dès le mois de décembre 2009. En effet, le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'Université de Sherbrooke (GCIUS), lauréat du prix Développement durable 2009 de l'UdeS, construira une infrastructure qui abritera une école maternelle pour les enfants victimes des conséquences du VIH/SIDA, un centre de ressources destiné aux personnes touchées par cette maladie, un terrain de jeu et un puits qui alimentera les villageois en eau potable.

Les six membres du GCIUS travailleront pendant ces quatre mois de stage étroitement avec l'organisme local Golomoti Active Support Organisation (GASO) via le programme Uniterra. Le GASO aide depuis douze ans les personnes atteintes du SIDA de même que les orphelins  et ceux qui sont à risque de contracter le virus qui ravage ce pays d'Afrique du Sud-Est. Plus d'un million de personnes sont touchées!

Le GCIUS et le GASO ont comme objectif de faciliter le passage vers l'école primaire aux enfants de zéro à six ans afin qu'ils poursuivent un cheminement scolaire normal. Au Malawi, seulement 20 % de la population détient un diplôme d'études secondaires.

Par ailleurs, la responsable des relations publiques GCIUS 2009, Audrey Patry Quintin, étudiante au baccalauréat en génie civil, a expliqué que le club étudiant de la Faculté de génie avait obtenu le consentement des chefs tribaux pour la réalisation de ce projet, condition sine qua non pour mener un telle opération, et avait en plus recruté de la main-d'œuvre locale lors de la mission d'exploration de mai 2009. « Toutefois, notre plus grand défi technique consistera à trouver une solution à la résonnance de la pluie sur le toit de tôle. À cet effet, nous envisageons de suivre les conseils d'une botaniste qui a recommandé de planter une espèce végétale sur la toiture, » ajoute-t-elle.

Pendant le point de presse, le directeur du Département de génie civil, le professeur Bertrand Côté, a mentionné que « les futurs ingénieurs impliqués dans le GCIUS sont nos yeux à l'étranger et nos mains également, par la transmission du savoir-faire. » Le vice-président d'AECON, l'ingénieur Roger Arsenault, un diplômé de l'Université de Sherbrooke, a renchéri en soulignant que le slogan de son entreprise, Bâtissons ce qui compte, s'applique parfaitement au GCIUS autant par leur engagement solidaire que par leur courage. Le vice-recteur au développement durable et aux relations gouvernementales, le professeur Alain Webster, a conclu en souhaitant que « cette volonté du GCIUS, de s'impliquer personnellement pour le développement durable en Afrique, fasse des petits. »