Grande rencontre et lancement du livre Une autre école est possible et nécessaire
Suzanne-G. Chartrand, debout!
Le jeudi 31 mars 2022, près d’une centaine de membres du personnel et de la communauté facultaire étaient présents (ou connectés!) pour la Grande rencontre du printemps avec Suzanne-G. Chartrand.
L’événement était également l’occasion de souligner le lancement de la nouvelle œuvre collective Une autre école est possible et nécessaire, à laquelle plus de 100 personnes ont collaboré, dont une dizaine de l’Université de Sherbrooke (Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, Anick Baribeau, Chantale Beaucher, Audrey Bélanger, Andréanne Gagné, Claudia Gagnon, Martin Lépine, Sabrina Moisan, Anne Nadeau et Isabelle Nizet).
Des idées pour un idéal
Rédigé par une centaine de spécialistes universitaires et des gens de terrain, membres de Debout pour l’école!, l'ouvrage collectif Une autre école est possible et nécessaire vise à informer la population des problèmes majeurs du système éducatif québécois, mais aussi à les expliquer.
S'il est vrai qu'il n'y a pas de système d'éducation idéal, il est cependant essentiel qu'un système d'éducation ait un idéal, qui est en réalité celui de la justice sociale. Cet idéal, il faut sans cesse l'entretenir, l'enrichir, le renouveler, dans un esprit à la fois critique et dynamique, qui est celui de cet ouvrage.
Le professeur Martin Lépine, vice-doyen à la formation et à la culture, citant la préface de Guy Rocher
D’entrée de jeu, Suzanne-G. Chartrand tient à souligner que ce livre n’est pas « un autre projet de plus » et qu’il se distingue par son esprit de collaboration et l’expérience variée des auteurs qui y ont contribué. Pourquoi ce titre? « Cette autre école est possible, parce que les solutions, elles existent déjà. Et elle est d’autant plus nécessaire, parce qu’il y a urgence d’agir », mentionne l’auteure.
Toujours debout
Sous la forme d’une entrevue avec l’animateur et journaliste Dominic Tardif, la didacticienne Suzanne-G. Chartrand, fille des très engagés Michel Chartrand et Simonne Monet-Chartrand, est revenue sur son parcours de militante et s’est prononcée sur plusieurs grands enjeux du monde de l’éducation.
Une entrevue de près de 40 minutes au cours de laquelle l'invitée a rappelé aux gens présents l'importance de délaisser la « frénésie évaluative » et de se concentrer à former des citoyens. Sa frustration était visible, devant l'aberration d'un système dans lequel de nombreux professeurs « n'aiment pas lire ni écrire ». Sans surprise, ces messages livrés avec aplomb étaient accueillis par des applaudissements nourris.
En éducation, la culture n’est pas la ''cerise sur le sundae'', elle est fondamentale!
Suzanne G. Chartrand
Malgré le sérieux des propos, la rencontre n’aura pas été ternie par du pessimisme, bien au contraire. En guise de conclusion, Suzanne-G. Chartrand aura plutôt fait sourire son audience en reprenant les célèbres paroles de Réjean Ducharme : « on est désespéré, mais on ne se découragera pas ».
Voilà de quoi inspirer les gens à se tenir debout pour leur école.