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Portrait d’Eve Langelier

Encourager les femmes à s’épanouir dans les sciences

Eve Langelier, professeure en génie mécanique à l'Université de Sherbrooke
Eve Langelier, professeure en génie mécanique à l'Université de Sherbrooke

Professeure au département de génie mécanique à l’Université de Sherbrooke, Eve Langelier s’intéresse à la mécanobiologie, soit l’impact des chargements mécaniques (étirements, compressions, cisaillements) sur les cellules ou les tissus vivants.

Elle développe des technologies pour prévenir les plaies de pression, c’est-à-dire deslésions très difficiles à guérir affectant la peau, le tissu adipeux et le muscle se développant vis-à-vis les protubérances osseuses. Celles-ci sont causées par une déformation prolongée des tissus vivants, par exemple chez une personne à mobilité réduite.

Grâce au facilitateur qu’est le Groupe de partenariats d’affaires (GPA) de l’UdeS, madame Langelier participe actuellement à plusieurs projets de recherche, dont celui de réalité virtuelle avec Proteus VR ainsi qu’une collaboration spéciale en tant que membre d’un comité consultatif au Musée J. Armand Bombardier.

D’ailleurs, Professeure Langelier voudrait travailler en partenariat avec d’autres femmes possédant beaucoup d’expérience terrain au sein de milieux traditionnellement masculins pour accompagner et outiller les femmes intéressées par ces secteurs.

Eve Langelier est titulaire de la Chaire pour les femmes en sciences et en génie au Québec, une initiative du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Cette chaire a pour but de contrer la problématique de sous-représentation féminine dans le domaine des sciences et du génie.

Pour inspirer la prochaine génération de chercheuses, il faut rester soi-même, être à leur écoute, être disponible pour répondre à leurs questions, leur dire la réalité telle qu’elle est et les outiller pour faire face à leur carrière.

Eve Langelier (source : CRSNG)

D’après elle, chaque femme vit les difficultés du milieu différemment : certaines n’ont aucun problème et d’autres subissent des embuches personnelles. Souvent, c’est après leur baccalauréat que les filles s’aperçoivent de ces difficultés, remettent leur crédibilité en jeu et se questionnent à savoir si elles sont à leur place.

Dans le but d’éviter que cette situation arrive, la chercheuse organise des activités dans le milieu scolaire, du primaire jusqu’à l’université. Ce faisant, elle souhaite démystifier la présence des femmes en science et en génie, présenter des modèles de femmes épanouies dans le domaine des sciences et du génie et outiller les femmes intéressées par cette voie tout en les encourageant à y aller et y persévérer.

Eve souhaite qu’un jour, toute la société accepte l’apport des femmes en science et en génie, et que ça devienne un aspect naturel du métier. Elle espère aussi que toutes les femmes du domaine sachent et sentent qu’elles sont à leur place.

Ce portrait de chercheuse vous inspire?
Contactez le Groupe de partenariats d’affaires (GPA) pour en savoir plus sur les occasions de recherche partenariale.


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