Portrait de Olivier Champagne-Poirier
La collaboration comme stratégie organisationnelle
Répondant à la maîtrise au département de communication, Olivier Champagne-Poirier se spécialise dans les méthodes de recherche en communication stratégique. Son rôle l’amène à travailler sur des objets très variés. Il travaille avec de nombreux organismes culturels afin de mettre sur pied des outils professionnels qui ont pour but d’augmenter l’efficacité des pratiques et stratégies de communication.
Olivier a développé une expertise en communication de crise et du risque. Ses recherches portent entre autres sur la pandémie de COVID-19, mais aussi sur la crise climatique. Globalement, ses études visent à outiller les professionnels des communications afin que ceux-ci puissent contribuer activement et toujours plus efficacement à la mitigation des risques sociaux accompagnant généralement les crises.
C’est très valorisant et motivant de sentir que je contribue aux changements des organisations.
Olivier Champagne-Poirier
Des problématiques concrètes
Grâce au maillage réalisé avec l’aide du Groupe de partenariats d’affaires (GPA), le chercheur de la Faculté des lettres et sciences humaines a beaucoup travaillé avec la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais (FJRSD). Ce partenariat a pour but d’enraciner les pratiques de la FJRSD dans des connaissances scientifiques et empiriques solides. Cette alliance contribue à maintenir le leadership de la fondation en matière de bien-être populationnel et d’inclusivité. D’ailleurs, Olivier siège maintenant au comité scientifique de la FJRSD.
La recherche collaborative a animé la grande majorité des initiatives de recherche auxquelles le chercheur a participé dans la dernière décennie. Selon le membre du Laboratoire de recherche sur les publics de la culture, les projets élaborés sur des bases partenariales permettent au milieu de pratique et à celui de la recherche de travailler ensemble afin de construire les outils dont ils ont besoin. Ce principe permet de résoudre des problématiques concrètes dans le but de faire grandir les deux parties prenantes.
Le rêve de collaborer
Olivier souhaite trouver des solutions pour faciliter la collaboration dans les différents projets de recherche. Il aimerait continuer à faire équipe avec des organisations et les aider à trouver des solutions à leurs problématiques. Par le biais de la recherche partenariale, il désire poursuivre ses projets avec différents milieux : l’écosystème universitaire doit travailler au bénéfice de la société.
Même si l’interdisciplinarité n’est pas sans défis, Olivier pense qu’il serait possible d’arriver à collaborer avec des domaines différents et que les résultats de cette avancée seraient impressionnants. Ça prend de l’écoute et de la bonne volonté pour apprendre les uns des autres.
Je rêve d’un futur dans lequel je continuerai de faire de la recherche partenariale, tout en collaborant avec des partenaires qui savent se nourrir de la recherche qu’on produit ici, à l’université.
Olivier Champagne-Poirier
Une aide facilitante
Lorsqu’Olivier a entamé sa carrière, il a été contacté par le GPA afin de collaborer avec une organisation culturelle. On lui a permis de créer des projets tout en impliquant des personnes étudiantes qui souhaitaient vivre une expérience de travail concrète dans un milieu stimulant. Pour le professeur, le GPA est une équipe alliée pour l’aider dans la mise sur pied de ses projets. C’est une présence rassurante pour la personne chercheuse, car elle est épaulée et guidée tout au long du processus.
Parfois, le maillage entre le milieu théorique et pratique n’est pas évident, mais le GPA agit comme facilitateur en prenant le rôle d’intermédiaire, le tout dans le but d’assurer le bon déroulement des projets.
Dans un contexte de recherche, l’enracinement dans le milieu de pratique, c’est l’ADN de l’UdeS.
Olivier Champagne-Poirier
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