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Projets de recherche terminés

Axes de recherche

Axe 1 - Pratiques enseignantes en plein air et Axe 2 - Retombées éducative de l'éducation en plein air

Chercheurs principaux

Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, Félix Berrigan

Cochercheuses et cochercheurs

Olivier Arvisais, Caroline Bouchard, Geneviève Lessard, Maïa Morel, Ophélie Tremblay, Sylvain Turcotte, Valérie Vinuesa

Financement

Ministère de l'Éducation du Québec et CRÉPA

Date

2020-2022

Projet

Au Québec, plusieurs personnes enseignantes utilisent les milieux en plein air pour animer des situations d’apprentissage. À l’automne 2020, le ministère de l’Éducation du Québec a mandaté les professeurs de l’Université de Sherbrooke Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, de la Faculté d’éducation, et Félix Berrigan, de la Faculté des sciences de l’activité physique, afin d’étudier les pratiques d’éducation en plein air en contexte scolaire. Les deux objectifs de cette étude étaient les suivants :

  1. faire le portrait des effets perçus de l’éducation en plein air sur la pratique d’activités physiques et sur les apprentissages des élèves en contexte de pandémie;
  2. décrire des pratiques enseignantes en plein air en contexte scolaire au regard des apprentissages des élèves.  

Un questionnaire en ligne a été rempli par 1 008 personnes enseignantes de l’éducation au préscolaire, du primaire et du secondaire et plus de 130 entretiens individuels ont été réalisés au cours de l’année scolaire 2020-2021. Ces personnes participantes sont réparties à travers tout le territoire québécois, tant en zone urbaine, semi-urbaine que rurale.

  Consulter le rapport de recherche

Axe de recherche

Axe 2 - Retombées éducatives de l'éducation en plein air

Chercheur principal

Jean-Philippe Ayotte-Beaudet

Chercheurs associés

Abdelkrim Hasni et Alain Paquette

Financement

FRQSC

Date

2020-04-01

Projet

Pour aider les élèves à établir des liens entre leurs apprentissages et leur milieu de vie quotidien, les personnes enseignantes devraient les aider à développer leur capacité à initier des investigations scientifiques. Dans ce contexte, les environnements en plein air semblent être particulièrement appropriés pour développer la capacité des élèves à faire des observations spontanées au sujet des êtres vivants. Dans la littérature scientifique, il existe peu d'études qui mesurent les effets à moyen terme de telles interventions pédagogiques. Cette recherche vise donc à comparer la capacité d’élèves du 3e cycle du primaire à faire des observations spontanées sur les êtres vivants une semaine et deux mois à la suite d’une intervention pédagogique contextualisée dans leur milieu de vie. Pour atteindre cet objectif de recherche, nous avons recruté des élèves de 5e et 6e années âgés de 10 à 12 ans (n = 116) dans la province de Québec, au Canada, pendant le premier confinement dû à la COVID-19. Les élèves ont participé à un projet de science citoyenne, Chenilles-espionnes, depuis leur domicile. Les données ont été recueillies par le biais d'entretiens structurés. En plus de nous renseigner sur les effets d'une telle intervention sur la capacité des élèves à faire des observations spontanées sur les êtres vivants de manière autonome, les résultats permettront de développer un cadre d'analyse inédit pour catégoriser les observations spontanées des élèves au sujet des êtres vivants. Cette recherche contribuera donc au développement d'outils méthodologiques pour tester des hypothèses qui sont généralement acceptées, mais qui n'ont jamais été clairement validées empiriquement.