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Collation des grades du 22 septembre

D’une faculté à l’autre : des diplômés de 2011 fiers de leur réussite

Quelques diplômés de la cohorte 2011, au sortir de la cérémonie principale.
Quelques diplômés de la cohorte 2011, au sortir de la cérémonie principale.

Photo : Michel Caron

Pour la première fois, chacune des cérémonies facultaires invitait une diplômée ou un diplomé à livrer un discours à titre de porte-parole de la promotion. Chacun à sa façon, ils ont su rappeler à leurs condisciples la valeur des années passées dans leur alma mater et la fierté qu’ils avaient d'appartenir à la grande famille des diplômés de l’Université de Sherbrooke. Nous vous en présentons quelques extraits.

Devant ses condisciples de la Faculté d’administration, Catherine Beaulieu-Girard a parlé de la manière dont l’UdeS avait été un moteur de transformation pour chaque étudiant : «Bien entendu, si la collation des grades avait eu lieu l’an dernier, j’aurais peut-être pu vous convaincre de faire comme moi et de rester à Sherbrooke pour votre maîtrise, ce que plusieurs ont fait d’ailleurs. Nous avons vécu des moments marquants qui ont contribué à faire de nous des futurs professionnels prisés par les entreprises, certes, mais aussi des personnes grandies, des personnes meilleures.»

Les cérémonies facultaires se déroulaient en différents lieux du Campus principal.
Les cérémonies facultaires se déroulaient en différents lieux du Campus principal.

Photo : Michel Caron

Éric Charland, de la Faculté des sciences, a quant à lui appelé ses condisciples à s’engager pour contribuer à une société meilleure : «Le siècle en cours sera rempli de défis pour l’humanité, de beaux et grands défis auxquels nous pourrons tous participer si nous choisissons de le faire. Que ce soit au niveau de l’environnement, de la répartition des ressources, du développement durable ou des biotechnologies, il n’y a aucune limite à ce que nous pouvons accomplir si nous travaillons ensemble.»

Stéphanie St-Jean, diplômée de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, poursuit ses études au doctorat en biologie cellulaire. Elle a voulu souligner l’apport des personnes qui ont contribué à la réussite des diplômés : «Dans l’avenir, nul doute qu’à travers vos carrières respectives vous aurez à côtoyer de nouvelles recrues, de jeunes étudiants talentueux qui, comme vous, ont eu un jour le rêve de faire carrière dans un domaine des sciences. Pour ces futures générations, soyez de bons professeurs, soyez généreux tels que ceux avant vous l’ont été, pensez à ceux et celles qui vous ont inspiré tout au long de vos études. Tentez de ne jamais oublier toutes ces personnes incroyables qui ont su vous transmettre leur passion pour la science, qui vous ont soutenus, encouragés, et qui vous ont aidés à réussir.»

Diplômée de la Faculté des lettres et sciences humaines, Geneviève Prévost a proposé à ses camarades une réflexion sur le potentiel de transformation qu’offre à chaque individu le parcours universitaire : «Je pense pouvoir dire sans trop me tromper que la plupart des gens qui fréquentent l’Université, que ce soit pour étudier ou pour enseigner, sont ici avec l’espoir de changer le monde, ne serait-ce que timidement. Mais qu’est-ce qui devient meilleur, au fait, dans ce puissant laboratoire humain, si ce n’est soi-même? J'ai une tante qui me dit souvent : ‘‘Va aussi loin que tu veux, mais reste proche de toi-même.’’ C'est ça, le plus grand succès dans ce monde mouvant : rester soi-même tout en s’épanouissant dans l’éclosion. Nous avons visiblement tous relevé cet incroyable défi, session après session. Et nous sommes là, transformés par des années de gestation et de travail, pour recevoir symboliquement notre diplôme.»

Photo : Michel Caron

Pour Joanie Beaumont, qui a terminé ses études à la Faculté d’éducation physique et sportive : «L’Université de Sherbrooke est un terreau fertile pour les jeunes leaders du Québec de demain. Tous ses étudiants ont la chance d’y faire leur marque. Notre baccalauréat maintenant terminé nous permet de dire que nous avons, à notre façon, changé les choses. Depuis maintenant un an, nous, éducateurs physiques et kinésiologues, tentons de relever le grand défi de rendre notre société active et en santé pour les années à venir. Nous aurons beaucoup de travail à faire. Heureusement la Faculté d’éducation physique et sportive nous a donné tous les outils nécessaires pour y arriver!»

Diplômée de la Faculté de théologie et d’études religieuses, Marie-Noëlle Bélanger-Lévesque a parlé à ses condisciples de son cheminement en recherche : «Comme plusieurs, j’ai un grand intérêt à comprendre le sens que les gens donnent à la vie dans notre société archi-rapide et technologique, dans leur quotidien, devant leur télévision ou leur portable. Pour ma part, faire l’étude du religieux dans notre monde d’aujourd’hui se traduit par l’observation de l’évènement le plus normal, et qui pourtant est  peut-être l’expérience la plus extraordinaire qu’une personne peut vivre : la naissance d’un enfant. Mon coup de foudre avec ce sujet, l’Université de Sherbrooke et sa ville se poursuit ainsi pour moi au doctorat.»

Julien Desautels a quant à lui terminé son baccalauréat en psychoéducation l’an dernier. Il a livré une allocution sous forme de bilan : «Guidés par des professeurs inspirants, pour qui l’éducation est une vocation, un idéal, un cheval de bataille; entourés d’étudiants, non moins inspirés, partageant leur passion entre les salles de cours et les très populaires 4 à 7, nous arrivons à la croisée des chemins, prêts à relever de nouveaux défis. C’est donc avec bonheur et mélancolie que nous arrivons au fil d’arrivée, fiers de brandir notre diplôme, tristes de quitter les gens qu’on aime.»

Kevin Lafrenière a parlé au nom de la cohorte en droit.
Kevin Lafrenière a parlé au nom de la cohorte en droit.

Photo : Michel Caron

À la Faculté de droit, Kevin Lafrenière a parlé de ce monde en profonde transformation au sein duquel sont appelés à travailler ses camarades de cohorte : «Au terme de ces quelques années, la plupart d’entre nous ont trouvé leur passion. (…) On dit que le droit mène à tout. N’ayez donc pas peur de sortir des sentiers battus. Dans un monde constamment en changement, d’ici 10 ans, bon nombre d’entre nous pratiqueront dans des domaines du droit qui n’existent pas encore. Avec les connaissances acquises et avec ce diplôme, nous avons l’opportunité de faire une différence et de relever les défis à moyen et long terme, qui guettent la société sur les plans démographique, économique, environnemental et social.»


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