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Des nouvelles de la Clinique en environnement

Sensibiliser sur l’importance de la biodiversité pour une société plus durable

Observatoire de la biodiversité en milieu humide au Parc régional des Grèves
Observatoire de la biodiversité en milieu humide au Parc régional des Grèves
Photo : Photo fournie par le Parc régional des Grèves

Cet article a été rédigé par Claire Druet, finissante à la maitrise en gestion de l’environnement. Elle travaille depuis l’automne 2019 pour la Clinique en environnement du Centre universitaire de formation en environnement au Campus de Longueuil.

Passionnée par les enjeux environnementaux, je cherche à associer ma formation d’origine en droit avec des compétences dans le domaine de l’environnement pour contribuer à construire un monde plus durable. La Clinique en environnement vise à mettre les compétences des étudiantes et étudiants de la maitrise en environnement au service d’organismes aussi divers que, notamment, des parcs, des associations ou des entreprises.

Pour le semestre d’hiver 2020, c’est le Parc régional des Grèves qui a été choisi pour recevoir les services de la clinique. Il est situé au bord du fleuve Saint-Laurent tout près de Sorel-Tracy. Ce parc est connu du public pour son offre de loisirs de plein air, mais il abrite aussi une importante biodiversité qui est, à tort, ignorée. Elle comprend, entre autres, plus de 360 espèces de champignons, 79 espèces d’oiseaux, dix espèces d’anoures, de salamandres et de reptiles et plus de 260 espèces de fleurs. Ajoutons à cela plusieurs peuplements forestiers matures et quinze milieux humides.

Des services vitaux rendus par la biodiversité

C’est précisément pour faire connaître cette biodiversité et les rôles essentiels qu’elle joue que le parc a confié un mandat à la Clinique en environnement. Les objectifs principaux de ce mandat étaient l’analyse de la situation du parc en matière de communication, l’élaboration de contenu informatif pour le site Internet et des propositions d’activités de sensibilisation.

M. Pierre Noël, directeur général du parc, a été la personne-ressource tout au long du mandat, qui s’est déroulé en plusieurs étapes. Comme ce dernier le souligne, « les étudiants ont un regard différent qui contribue à enrichir ma réflexion ». C’est pourquoi, dans un premier temps, un rapport a été rédigé afin de porter un regard critique sur la situation du parc. Par exemple, j’ai noté qu’une sensibilisation aux services écosystémiques rendus par la biodiversité, aux perturbations anthropiques et aux solutions existantes méritaient une plus grande attention.

Dans un deuxième temps, une série d’activités inspirées du programme d’autres parcs a été proposée, certaines pour compléter le projet de forêt-école que le parc est en train de mettre en place. Ainsi, l’attention du client a été retenue par l’idée d’une pépinière de jeunes arbres d’espèces locales pour mieux faire comprendre le cycle de vie des arbres aux étudiants. Ces derniers auraient l’opportunité de semer ces espèces et de prendre soin des jeunes pousses. Enfin, j’ai rédigé plusieurs articles à publier sur le site Internet au sujet notamment des milieux riverains du parc, des services écosystémiques rendus par la biodiversité ou des espèces envahissantes présentes et leurs impacts.

« Sensibiliser à l’importance de la biodiversité s’inscrit dans une démarche de développement durable », fait remarquer M. Noël. Comment, en effet, bâtir une société plus durable si la population n’est consciente ni des services vitaux rendus par la biodiversité ni de l’impact de ses loisirs et de son mode de vie sur celle-ci? « Les articles pour le site Internet et les activités de sensibilisation pourront permettre, espérons-le, d’accomplir un pas de plus dans la bonne direction », conclut M. Noël.

L’accent mis sur les solutions à certains problèmes, comme les perturbations causées par l’humain ou les espèces envahissantes, contribuera aussi à former les citoyennes et les citoyens écoresponsables du futur.


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